Un incendie détruit la chocolaterie Max Vauché au Controis-en-Sologne

Un incendie s’est déclaré ce vendredi 13 décembre vers 21h sur le site de production de la chocolaterie Max Vauché au Controis-en-Sologne (Loir-et-Cher). Si aucune victime n’est à déplorer, il s'agit d'un coup dur pour l’entreprise qui a perdu un stock important à l'approche des fêtes de fin d'année.

Le feu s’est déclaré vers 21h15 dans l’atelier principal de la chocolaterie Max Vauché au Controis-en-Sologne, dans le Loir-et-Cher. Le bâtiment d’environ 800 m²  pris par les flammes abritait les outils de l’entreprise et toute la production pour les fêtes de fin d’année. Un drame pour Emmanuel Le Goff, le chef d'entreprise, car "Noël c’est 40% de notre chiffre d’affaires", explique-t-il, impuissant devant son atelier en feu.

Sur place, une cinquantaine de pompiers ont été mobilisés. Malgré un incendie particulièrement violent, les sapeurs-pompiers ont pu empêcher le feu d'atteindre la boutique de l'atelier. "On a fait le choix de limiter la propagation et de défendre toute la partie vente pour la protéger de l’incendie", indique le commandant Damien Borde en charge des opérations de secours.

C’est un feu qu’on peut difficilement attaquer de l’intérieur en raison du risque d’effondrement, précise-t-il. La chaleur et les flammes restent concentrées dans le bâtiment sous les tôles." Si vers 1h du matin le feu avait largement diminué, les opérations d’extinction et de refroidissement ont duré toute la nuit sur le site de la chocolaterie.

"À l’heure qu’il est, on n'a plus rien !"

Pour la chocolotarie Max Vauché, le bilan est lourd. À quelques jours des fêtes de fin d'année, la perte importante de stock et des outils de production représente un danger pour l'entreprise reprise en 2022 par Emmanuel le Goff aux côtés de Valérie Chiron.

Le site du Controis-en-Sologne emploie 35 personnes, dont une partie a assisté, sous le choc, à l'incendie et se retrouve à présent au chômage technique. Outre sa boutique de Contres, l’entreprise compte plusieurs sites de vente à Blois, Orléans, Tours, et un petit atelier de production à Bracieux (Loir-et-Cher). Emmanuel Le Goff compte tout faire pour sauver cette période importante pour sa société, mais il le reconnaît : "Ce sera difficile. Tout ce qu’on devait sortir pour noël, la matière première et l’emballage étaient sur ce site-là !" L’origine du feu est, pour le moment, inconnue.