JO 2024 : Lamotte-Beuvron "base avancée" des épreuves équestres ?

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En atteste un échange de courriers entre la ministre des Sports Laura Flessel et le député Guillaume Peltier. 

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Le Loir-et-Cher veut sa part de JO... Et l'obtiendra peut-être ! C'est en tout cas un "signe positif" que vient d'envoyer en ce sens la ministre des Sports Laura Flessel, selon le député Guillaume Peltier. 

Bataille au long cours


Dès août 2017, alors que le nom de l'organisateur des JO 2024 est près d'être connu, Lamotte-Beuvron s'était mis en première ligne pour pouvoir recevoir les athlètes des disciplines équestres dans son parc équestre fédéral.

"On a la deuxième plus grande infrastructure équestre du monde, on a le Center parcs à côté pour héberger les athlètes, on est sur un axe ferroviaire national, avec des accès autoroute", détaillait alors le maire, Pascal Bioulac, à nos confrères de la Nouvelle-République



En novembre, Guillaume Peltier, alors conseiller régional, avait fait déposer un voeu dans ce sens, suivi par l'ensemble des conseillers du Centre-Val-de-Loire. Il avait ensuite rencontré la ministre des Sports Laura Flessel, soulignant "l'importance d'associer le monde rural à cet évènement mondial", un thème cher à la droite, qui en a fait son fer de lance face à la présidence Macron. 

Une réponse qui suscite l'espoir


"Dans le prolongement de la mobilisation des élus et des forces vives de notre département, Guillaume Peltier a tenu à adresser un courrier [à la ministre Flesse] pour appuyer davantage sa demande", explique un communiqué diffusé aujourd'hui par le député.

Pour le soutenir, l'impressionnant équipement du parc équestre de Lamotte-Beuvron : 520 boxes, 200 lits, 25 hectares de pistes sportives, 25 hectares de cross, 20 hectares de parkings et autres équipements


Des arguments qui ne sont pas passés inaperçus auprès de la ministre, si l'on en croit la réponse adressée à Guillaume Peltier en ce début du mois de mai. "La priorité du gouvernement est que ces Jeux soient ceux de tous les Français", assure d'abord Laura Flessel. 

Si Lamotte-Beuvron ne pourra pas être un site d'entraînement officiel, identifiés "dès la phase de candidature" par le comité d'organisation, elle est en revanche susceptible de constituer une "base avancée", soit un camp d'entraînement pré-olympique. 

"Je ne doute pas que la candidature (...) de Lamotte-Beuvron, situé en Sologne, aura des arguments forts à faire valoir afin d'être retenu comme un territoire d'accueil potentiel", conclut la ministre. 

Mais l'attente avant d'accueillir les athlètes sera encore longue. Si les appels à projets seront lancés à l'automne 2018, le catalogue indiquant au fédérations étrangères les sites disponibles pour s'entraîner sera, lui, diffusé en 2020. 
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