Loir-et-Cher : deux élues du conseil départemental portent plainte contre un élu pour des faits de nature sexuelle

Une enquête a été ouverte par le procureur de la République de Blois suite à plusieurs plaintes contre un élu du conseil départemental du Loir-et-Cher pour "des faits d'atteinte sexuelle". 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C'est une affaire qui secoue le conseil départemental du Loir-et-Cher. Suite aux plaintes de deux élues déposées début novembre à l'encontre d'un autre élu pour des faits de nature sexuelle, une enquête a été ouverte a annoncé vendredi 19 novembre le procureur de la République de Blois.

"Une enquête a été ouverte sur les faits portés à ma connaissance. Il y en avait déjà une ouverte au titre de l'article 40. J'ai ordonné une autre investigation sur les faits dont je n'avais pas connaissance", a expliqué le procureur Frédéric Chevallier.


Une première plainte déposée pendant l'été

Le procureur fait référence à une première procédure, sur des faits signalés au parquet par Nicolas Perruchot, le président du conseil départemental du Loir-et-Cher. Durant l'été, une élue s'était plainte auprès de M. Perruchot des agissements de l'un de ses collègues. Au titre de l'article 40 du Code de procédure pénale, qui prévoit que "toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République", le président avait alors signalé les faits au parquet.

"Les investigations vont se poursuivre sur les faits qui touchent la première victime et s'étendre à la plainte de la deuxième victime", a précisé le procureur. L'enquête a été confiée à la gendarmerie. L'avocat des deux plaignantes, Me Emmanuel Legrand, a évoqué "des faits d'atteinte sexuelle". "Ce sont des faits d'une triste banalité. Leur qualité (d'élues, NDLR) fait que cela dépasse peut-être un peu le cadre habituel. Mais ce ne sont malheureusement pas les seules. (...) Ces faits n'en sont pas moins inadmissibles", avait expliqué l'avocat au moment du dépôt de la plainte.
                
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information