Le second tour approche à grand pas, des municipales sans confinement auront lieu le 28 juin dans toute la France. Dans 29 communes du département du Loir-et-Cher, où le premier tour n’a pas suffi, il faudra revenir voter. Les candidats sont-ils confiants ?
Le confinement a jeté un froid sur le second tour: fallait-il ou pas maintenir le deuxième tour? Pour certains candidats oui, d’autres estiment qu’il faut faire avec.
1 quadrangulaire
À Romorantin comme dans les 29 communes du Loir-et-Cher, il faut refaire campagne, sinon tenter des alliances pour passer au second tour. Dans cette ville de 15 000 habitants quatre listes seront proposées aux électeurs, à moins d’une fusion.Louis de Redon est le second du premier suffrage."On espère que les électeurs seront mobilisées, car il faut du changement dans cette ville, mettre en place des transports commun électriques par exemple. 66% des électeurs veulent du changement, nous candidats face au maire sortant Jeanny Lorgeoux, nous devrions nous entendre et faire un front uni, nos programmes se retrouvent sur l’environnement."
Pour le troisième homme du scrutin, Didier Guénin : évoque la gestion de la crise du Covid par les élus sur Facebook, mais attend le deuxième tour et espère que les romorantinais sauront choisir "la différence".
Dans les colonnes de la Nouvelle République, Raphaël Hougnon estime également que le "premier tour n’aurait sans doute pas dû avoir lieu" mais, prévient-il, il "sera au rendez-vous" du 28 juin.
4 triangulaires (Mer, St Laurent Nouan, Salbris et Selles sur Cher)
À Salbris, Alexandre Avril est sorti en tête du premier tour, avec 41,26 % et plus de 12 points d’avance sur le maire sortant, Olivier Pavy. Le candidat en tête incite les habitants sur sa page Facebook à aller voter au deuxième tour et se montre confiant et déterminé.« La démocratie est atteinte et pas respectée, les élections aurait dû être reportées à l’année prochaine. »
Christina Brown, troisième position à Selles-sur-Cher :"Le premier tour était tronqué. Une grande partie de notre électorat ne s’est pas déplacée et ne se déplacera pas au second tour."
La candidate se demande même si elle doit demander à ses électeurs de se déplacer. Elle ajoute "j'ai contacté les personnes qui doivent tenir le bureau de vote au deuxième tour... elles ne viendront pas, elles ont peur d'attraper le Covid."
Le 28 juin sera donc décisif pour les candidats en tête de liste, l'abstention pourrait conforter le résultat du premier tour.