Loir-et-Cher : alerte au variant Delta dans le Vendômois

Une vingtaine de personnes ont été testées positives samedi 3 juillet au variant Delta (indien) à Vendôme, dans le Loir-et-Cher. L'Agence régionale de santé poursuit son investigation à la recherche d'éventuels cas contacts.

La préfecture des Landes annonçait le 30 juin le maintien des dernières restrictions du confinement jusqu’au 6 juillet inclus. En cause, la circulation active du Covid-19 et de son variant indien : le variant Delta. De leur côté, l'Agence régionale de santé (ARS) du Centre-Val de Loire et la préfecture du Loir-et-Cher ont confirmé ce samedi qu'une vingtaine de cas positifs à la mutation L452R (variant Delta) avaient été détectés à Vendôme. Pour rappel, les premiers cas positifs au variant indien dans la région avaient été signalés au CHRU de Tours le 15 juin dernier

30 % des cas de la région touchés par le variant Delta

Alors que l'ARS continue son investigation à la recherche d'autres cas positifs ou cas contacts, l'organisme assure que parmi la vingtaine de personnes concernées, plusieurs chaînes de transmission ont été identifiées ainsi qu'un cluster familial. Pour le moment, aucun des cas ne présente une forme grave du virus. 

Le variant Delta, 60 % plus contagieux que le variant Alpha (ou "anglais"), lui-même plus contagieux que la forme "classique" du Covid-19, représente déjà 30 % des nouveaux cas en France. En Centre-Val de Loire, sur les 334 cas positifs au Covid-19 détectés entre le 22 et le 28 juin, environ 30 % d'entre eux ont été touchés par le variant indien. 

La vaccination, "la meilleure protection contre le virus"

Dans ce contexte, l’ARS et la Préfecture insistent sur l’importance de se faire dépister "dès lors qu’une personne présente des symptômes ou pense avoir été exposée à une situation à risque". Les tests peuvent être effectués en laboratoire d’analyse médicale ou dans une pharmacie. Elles rappellent également que "la meilleure protection contre le virus est la vaccination" et invitent tout particulièrement les personnes les plus à risque (personnes en affection de longue durée, personnes obèses, personnes âgées de plus de 50 ans) à prendre rendez-vous auprès d’un centre de vaccination, d'un médecin ou d'un pharmacien.

A la date du 29 juin, 1 341 647 personnes avaient reçu leur première injection dans la région, 841 060 leur deuxième.

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