La justice a ordonné une perquisition au domicile d'Alain Delon, dans le Loiret, qui a entraîné la saisie de nombreuses armes à feu et munitions. Une enquête pour détention illicite d'arme a été ouverte.
Impressionnante razzia : 72 armes à feu et plus de 3 000 munitions ont été saisies au domicile d'Alain Delon, à Douchy-Montcorbon dans le Loiret, lors d'une perquisition menée par la gendarmerie.
Selon un communiqué du procureur de Montargis, Jean-Cédric Gaux, le juge des tutelles a signalé au parquet le 8 février qu'Alain Delon possédait une arme à feu, dont la présence avait été remarquée lors de la visite sur place du mandataire saisi de la mesure de protection judiciaire. Une enquête préliminaire avait alors été ouverte et confiée à la section de recherches d'Orléans.
Aucune autorisation
"Les premières investigations mettaient en évidence qu'Alain Delon ne bénéficiait d'aucune autorisation lui permettant de détenir une arme à feu", ajoute le communiqué du magistrat.
La perquisition, sur autorisation du juge des libertés et de la détention, a eu lieu le 22 février, et a donc abouti à une très importante saisie. La présence d'un stand de tir a, par ailleurs, pu être constatée sur la propriété.
L'enquête se poursuit des chefs de dépôt d'arme illicite, d'acquisition et de détention illicite d'arme de catégories A, B et C, conclut le procureur dans son communiqué.
Sauvegarde de justice
Le 25 janvier, Alain Delon avait été placé sous sauvegarde de justice. Une "mesure de protection", qui a donc conduit à la nomination d'un mandataire. Depuis début janvier, les trois enfants de la star se déchirent autour de la "sauvegarde" des intérêts de leur père. Victime d'un AVC en 2019, la santé d'Alain Delon est déclinante.
Ses fils Anthony, 59 ans, et Alain-Fabien, 29 ans, reprochent à leur sœur Anouchka d'avoir caché la vérité sur l'état de santé de leur père pour pouvoir le ramener en Suisse, et ainsi éviter de payer trop d'impôts sur l'héritage dont elle serait la principale bénéficiaire. Anouchka, 33 ans, affirme de son côté avoir voulu ramener leur père en Suisse pour qu'il continue à y être soigné.