Déjà près de 40 femmes ont déposé plainte contre ce dentiste qui aurait pratiqué des attouchements et des pénétrations digitales sur de jeunes patientes. La justice tente encore de trouver de nouvelles victimes.
Le médecin âgé de 58 ans aurait agi sur une période de 30 ans. La première plainte avait en effet été déposée en 2011 mais n’avait donné lieu à aucune poursuite judiciaire.
Ce n’est qu’en 2019 que l’affaire va être révélée, après qu’un homme, soupçonnant le dentiste de s’être adonné à des gestes déplacés sur sa compagne, ait menacé le praticien sur les réseaux sociaux.
Le médecin avait alors déposé plainte pour diffamation, mais l’audition de la compagne du jeune homme avait conduit les policiers de Montargis à enquêter sur les pratiques du dentiste.
Une caméra-espion et des milliers de photos à caractère sexuel.
Des perquisitions menées à son cabinet en février 2019 ont permis de découvrir une caméra-espion, activable à distance et des milliers de photos de sexes de patientes.
D’abord mis en examen pour agressions sexuelles et laissé libre, il a été incarcéré le 13 mai après de nouvelles accusations de viol.
Le dentiste, toujours présumé innocent, aurait commis sur plusieurs jeunes patientes, des attouchements et des pénétrations digitales au cours de séances de massages et d’acuponcture censés aider à supporter la douleur.
Si au cours de l’enquête, le dentiste a reconnu une forme de voyeurisme, il nie en revanche les faits d’attouchements et de viols.
Le parquet d’Orléans, par la voix du Procureur de la République Nicolas Bessonne, encourage toutes les personnes qui auraient été victimes du praticien à déposer plainte auprès de la police de Montargis.