Après deux incendies survenus en moins d'un mois sur le territoire de sa commune, et qui seraient potentiellement dus à des compteurs Linky, Franck Demaumont a ordonné l'arrêt du déploiement de l'installation du boîtier Enedis et encourage à refuser leur installation.
C'est au tour du maire de Châlette-sur-Loing, Franck Demaumont, de s'enflammer. Après les deux incendies survenus les 13 octobre et 9 novembre derniers sur le territoire de sa commune, et qui pourraient trouver leur origine dans l'inflammation de compteurs Linky d'Enedis, l'édile appelle au boycott du boîtier."Dans l’attente des résultats d’enquêtes et d’expertises, et garant de la sécurité des Chalettois.es, j’ai exigé que des mesures soient immédiatement prises", a-t-il écrit dans un communiqué.
Remonté, l'élu a rappelé à ses 12 000 administrés qu'ils "peuvent eux-mêmes refuser toute installation d’un compteur Linky"." Dans l’attente des résultats des expertises, je les invite même à le faire", a-t-il ajouté.
"Pas de corrélation" pour Enedis
De son côté, Enedis se défend que 85% des compteurs à Châlette-sur-Loing sont équipés de boîtiers Linky et que seuls deux incidents sont à déplorer. Après le premier incendie, la société avait déclaré "qu'un compteur électrique ne peut pas exploser ni prendre feu spontanément".Son directeur territorial du Loiret, Arnaud Hochart a également ajouté que "le compteur Linky était juste noirci et absolument pas consumé. Il ne s'était donc pas enflammé [...] Il n'y a pas de corrélation à faire entre un incident électrique et un compteur Linky".A l'heure actuelle, aucun élément ne permet d'imputer l'origine des deux incendies aux compteurs Linky. Les expertises sur l'incendie du 13 octobre seront connues à la mi-novembre.