Covid-19 : le Loiret crée un centre de vaccination itinérant "sous réserve de disponibilité des doses"

Le département veut pouvoir étendre la couverture vaccinale à ses populations rurales, mais les doses disponibles suffiront-elles à relever le défi ?

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Le département du Loiret lancera, le 15 février, un centre de vaccination itinérant, qui a vocation à "permettre aux populations les plus vulnérables ou ayant des difficultés de mobilité de recevoir une injection sans s’éloigner de leur domicile." Le dispositif ne remplacera pas les centres de vaccination classique, mais viendra apporter une sécurité supplémentaire.

Ce sont les sapeurs-pompiers du Loiret qui ont mis à disposition le véhicule qui servira à la vaccination itinérante. Celle-ci sera assurée par les médecins et infirmier.e.s  de la Protection Maternelle et Infantile (PMI), un service départemental d’ordinaire dédié à la vaccination d’enfants et bébés.

"Le véhicule se déplacera vers les communes rurales du Département du Loiret et pourra y rester une ou plusieurs journées. Il est équipé de tout l’équipement nécessaire pour transporter, conserver les doses, réaliser les injections, assurer la protection des personnes, et le suivi administratif de la vaccination" ajoute le département du Loiret. Sur place, une salle sera mise à disposition par la commune d'accueil.

Prise de rendez-vous sur la plateforme Doctolib, ou au numéro 08 05 02 14 00 (gratuit, du lundi au samedi).

Y aura-t-il assez de doses de vaccin ?

Ce centre itinérant devrait être opérationnel entre le 15 et le 19 février, "sous réserve de disponibilité des doses". Un pari peut-être risqué, quand on sait que le Centre-Val de Loire est la région métropolitaine qui a reçu le moins de doses du vaccin contre le covid. Un peu moins de 70 000 au 23 janvier, contre par exemple 113 000 en Auvergne-Rhônes-Alpes. Seules quatre régions, les plus touchées, ont pu recevoir des doses de vaccins Moderna, en plus des doses de vaccin Pfizer initialement attribuées.

A cette même date, à peine 1.5% de la population régionale avait déjà reçu une première injection vaccinale.

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