Crise énergétique : Duralex confirme sa fermeture cet hiver, les salaires maintenus à 95%

La verrerie Duralex, située dans le Loiret, confirme sa fermeture temporaire cet hiver à l'issue d'un CSE extraordinaire ce 14 septembre. Une mesure prise pour faire face à la flambée des prix de l'énergie. Les salaires nets seront maintenus à 95% pour les employés mis en chômage partiel.

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Début septembre, la direction de Duralex a annoncé qu'elle allait mettre en veille son four cet hiver pour économiser de l'énergie et préserver ses finances, dans un contexte de flambée des prix. La verrerie située à La Chapelle-Saint-Mesmin dans le Loiret a confirmé cette fermeture ce mercredi 14 septembre à l'issue d'un CSE extraordinaire, qui a duré près de cinq heures. L'usine sera fermée du 1er novembre au 31 mars 2023.

Autre annonce, les salaires nets seront maintenus à 95% pour les employés mis au chômage partiel. Une décision qui n'est pas satisfaisante pour la CGT, qui demandait un maintien à 100%. "Les salariés ne sont pas responsables de la hausse des énergies. Cinq mois, ce n'est pas rien, ça peut amener à perdre des employés" qui n'auraient pas envie de revenir, déplore François Dufranne, délégué CGT au sein de l'entreprise. 

Même demande du syndicat Force ouvrière, qui salue néanmoins cette annonce. "Il y aura un turn-over du personnel sur site pour que certains puissent continuer à travailler et ainsi être payés à 100%", confie le syndicat aux journalistes de France 3 Centre-Val de Loire présents sur place.

Le ministre de l'Industrie sur place ce vendredi

La CGT et FO disent comprendre la décision de la direction pour sauver leur "outil de travail". Force ouvrière est d'ailleurs confiant, puisque Duralex dispose d'un an de stock pour honorer les commandes. De même, la reprise en mars 2023 est en bonne voie, la direction ayant affirmé que les tarifs de l'énergie étaient déjà négociés pour avril.

Du côté de la direction, on attend des aides de l'État. "C'est une question de vie ou de mort pour la société, affirme José Luis Llacuna, le PDG de Duralex. C'est en cours de réflexion, je suis très optimiste sur ce côté là." Les syndicats espèrent ainsi beaucoup de la visite du ministre de l'Industrie, Roland Lescure, attendu ce vendredi après-midi sur le site.

La CGT appelle, de son côté, à un rassemblement devant l'entreprise à partir de 13h30 ce vendredi, en marge de la visite du ministre de l'Industrie. 

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