Duralex a un nouveau repreneur : ses salariés !

Les 228 salariés de Duralex sont enfin fixés ! Après avoir analysé trois offres de reprise, le Tribunal de commerce d’Orléans a donc décidé de confier l’avenir de la célèbre verrerie à la Scop, une société coopérative salariée. L’histoire continue pour cette entreprise française connue dans le monde entier pour sa vaisselle réputée incassable.

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Voici donc le cinquième repreneur, qui depuis les années 90, met la main sur la verrerie la plus célèbre de France. Après 10 jours de réflexions, le tribunal de commerce d’Orléans a retenu la meilleure offre en matière d’emploi, celle de la SCOP. Soutenue par 60% du personnel et portée devant les juges par la direction du site, ce projet prévoit de maintenir l’intégralité des effectifs. Un verdict immédiatement applaudi par les syndicats.

Dans un communiqué, la CFDT, parle « d’une victoire pour Duralex et de l’ensemble des salariés ». Situé depuis près de 100 ans sur la commune de La Chapelle-Saint-Mesmin, l’annonce de la reprise de l’entreprise et sa transformation en Société Coopérative et Participative (SCOP) est saluée par la ville, car cette offre « évite toute casse sociale ».

Les salariés mettent la main à la poche

Pour crédibiliser cette offre de reprise auprès des juges, 150 salariés de l’entreprise ont financé à hauteur de 500 euros le capital de départ. Mais cet apport de 75.000€ n’est pas suffisant. Un emprunt devra être effectué auprès des banques. La direction du site actuel évoque une offre de reprise réaliste, sérieuse, portée par des projets pour développer les ventes et le commerce. Un discours qui a fait mouche auprès des juges, lors d’une audience à huis clos, de plus de 6h, le 17 juillet dernier.

Mais cetté décision favorable a surement été motivée par l’engagement total de la Région Centre-Val de Loire et d’Orléans Métropole, François Bonneau, président de région PS et Serge Grouard, maire d'Orléans et président d'Orléans Métropole (Divers droite), ont apporté ces dernières semaines, un soutien au projet de SCOP.

D’une part, la métropole a proposé de racheter le site de la verrerie pour une somme estimée entre 5 et 8 millions d’euros. Puis la région a également promis son soutien sous forme de garantie bancaire et en doublant l’apport au capital des salariés. Alors naturellement à l'annonce du délibéré, les réactions ne se sont pas fait attendre, Serge Grouard évoque "un projet industriel très robuste, qui porte une dynamique de redéveloppement intéressante".

Quant à François Bonneau, il a annoncé que la Région a apporté "une avance remboursable d'un million d'euros". Des arguments qui n’ont pas échappé au Tribunal de commerce d’Orléans, ni aux banquiers.

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