Les repreneurs potentiels de Duralex avaient jusqu’au 28 juin pour déposer leur dossier de candidature. Celui présenté par les salariés sous forme de Scop bénéficie du soutien des collectivités.
Les élus d'Orléans Métropole se sont engagés à racheter le site de la verrerie française Duralex afin de soutenir le projet de coopérative (SCOP) porté par les salariés pour sauver leur entreprise placée en redressement judiciaire en avril.
L’apport de la collectivité s’élèverait de 5 à 8 millions pour l'acquisition des 14 hectares de foncier et du bâti du site industriel de la Chapelle-Saint-Mesmin. "Ce projet semble en effet présenter les garanties de pérennité pour Duralex, notamment en termes de préservation de l'ensemble des emplois", ont fait savoir les élus des 26 communes dans le document adopté à l'unanimité.
Plus de 60% des 227 salariés de Duralex se sont engagés à devenir coopérateurs en achetant des parts sociales à hauteur de 500 euros chacun.
Un fonds de garantie mis en place par la région Centre-Val de Loire
De son côté, la région Centre-Val de Loire a assuré le projet de Scop de son soutien par la mise en place d’un fonds de garantie via la Banque publique d'investissement (BPI) pour les prêts contractés auprès des banques. La région envisage également d’entrer au capital de la coopérative.
Les repreneurs avaient jusqu’au 28 juin pour déposer leur dossier de candidature. Outre le projet de Scop, le groupe de verrerie La Rochère et une banque d’affaires se seraient positionnées pour la reprise de Duralex.
Les offres de reprise seront examinées par le tribunal de Commerce d’Orléans le 17 juillet.