La Société Protectrice des Animaux (SPA) du Giennois rencontre des difficultés. Ce site, qui a ouvert ses portes en 1972, fonctionne principalement avec les dons des particuliers. Mais l'argent manque.
La capacité d'accueil du refuge SPA de La Fontaine, situé en périphérie de Gien, est de 70 chiens. Cependant, plus de la moitié des cages demeurent vides alors même que de nombreuses personnes sollicitent le refuge pour y laisser leurs animaux.
Réduction du temps de travail des salariés
La structure, qui ne bénifice d'aucune subvention et fonctionne aux dons des particuliers, est en difficulté financière. En 2016, la SPA du Gennois a récupéré près de 25.000€ de dons. Cependant, cela n'est pas suffisant, comme l'explique Nathalie Bucher, la présidente du refuge :Pour tenir le budget, il a fallu se séparer d'une salariée et réduite le temps de travail de deux autres collaborateurs. Mais malgré ces mesures, l'avenir reste incertain.Il faut savoir que le coût du refuge est très élevé. Un chien, en moyenne, coûte 50€ par mois et il faut en plus le vermifuger, le déparasiter, le vacciner, le nourrir, lui acheter une niche, des jouets... Tout cela est valable pour un animal sain. Mais nous accueillons aussi des animaux âgés qui ont certaines pathologies qui demandent des frais plus élevés.
Le problème que rencontre le refuge se situe au niveau "des charges sociales ou des frais vétérinaires", souligne Christelle Debry, la directrice du refuge. "Si nous continuons dans cette situation, il ne nous reste qu'une petite année..."
Parmi les pistes explorées pour récolter un peu d'argent à court terme, l'organisation organise un loto à Beaulieu-sur-Loire, le dimanche 12 mars.