Dimanche 23 juin, le collectif citoyen "Gien sauvons les platanes" c'est à nouveau réuni. Avec cette fois, la perspective la date de mardi 25 juin. Date à laquelle le Tribunal administratif d'Orléans doit se prononcer sur l'abattage ou non des platanes du quai de Joffre
Rassemblement dimanche 23 juin contre l'abattage des platanes
Comme il a pris l'habitude de la faire, le collectif citoyen Gien sauvons les platanes, s'est réuni dimanche 23 juin avec la particularité cette fois d'avoir fait venir des arboristes grimpeurs, dont notamment la présence de l'arboriste grimpeur Thomas Brail, connu pour être grimpé rescemment dans un platane à Mazamet dans le Tarn.Ce dimanche de rassemblement est d'ailleurs très importants, puisqu'il se déroule avant l'audience déterminante du mardi 25 juin. Ce jour-là, le tribunal administratif d'Orléans (Loiret), décidera si oui ou non, les platanes du quai de Joffre doivent être abattus.
Rappel des faits
Le projet remonte à 2016. Cette année-là, le maire de Gien Christian Bouleau, veut réhabiliter les bords de Loire en élargissant les quais (rive nord). Il projette d’abattre 60 platanes centenaires pour la plupart. Certains ont même 184 ans. La population se mobilise contre cette décision et alerte le préfet mais peine perdue. Le 12 octobre 2017, la mairie organise une opération marathon : en 4 heures, elle fait couper 30 platanes sur le quai Lenoir (à l’ouest du pont du centre-ville). Á la place des défunts platanes sont plantés 28 féviers d’Amérique. (Une dizaine est aujourd’hui très mal en point NDLR.)Le 24 avril 2018, les juges du Tribunal administratif suspendent l’autorisation d’abattage en s’appuyant sur l’article L350-3 du code de l’environnement qui stipule qu’il est interdit d’abattre un seul arbre d’un alignement en bordure de voie.
Mais le maire ne s'arrête pas là et saisit le Conseil d'état.