Législatives : l'ancienne députée RN de la 3e circonscription du Loiret a déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel pour « irrégularités »

Battue aux élections législatives avec un écart de plus de 1000 voix, la députée sortante Mathilde Paris a déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel pour contester ce résultat.

Y a-t-il eu des irrégularités dans le scrutin du 7 juillet dans la 3e circonscription du Loiret ? C'est la question posée par Mathilde Paris, députée RN sortante au Conseil constitutionnel. Battue avec un écart de 1036 voix par la candidate divers droite Constance de Pélichy,

Une campagne "mensongère" ?

Jointe sans succès par France 3, Mathilde Paris évoque néanmoins au micro de France Bleu des "irrégularités" que ses équipes auraient constaté dans les listes d'émargement de la circonscription. Elle évoque également une "campagne violente et diffamatoire" à son encontre. La députée sortante a notamment déposé six plaintes en gendarmerie pour des agressions verbales.

En effet, en amont des élections, le groupe "Loiret soulève-toi" avait mené une campagne active dans la 3e circonscription, mais aussi dans la 4e, où Thomas Ménagé était candidat. Des meetings avaient été perturbés par des militants questionnant le député sortant sur les liens du RN avec l'attentat de l'hyper casher et avec le groupe Lafarge, accusé de collaboration avec Daesh en Syrie.

Dans la 3e circonscription, c'est sur son opposition au droit à l'avortement que la candidate a été attaquée.

Elle avait en effet voté contre la constitutionnalisation de ce droit à l'Assemblée nationale en février 2024. "Je n'ai pas voté l'inscription de l'IVG dans la Constitution mais j'ai toujours exprimé mon attachement à la loi Veil" rétorque l'ancienne députée, qui qualifiait en 2014 l'avortement de "crime contre l'humanité" comparable à la Shoah.

En 2018, la députée  s'était également fendue d'un tweet accompagné d'une échographie d'un fœtus de deux mois et demi : "Je ne suis pas un amas de cellules mais un bébé", écrivait-elle alors. "Aujourd'hui, on peut mettre fin à ma vie", ajoutait Mathilde Paris, pour qui "il est temps de lever l'omerta qui entoure l'avortement".

Le maire de Gien, Francis Cammal, est également visé par une plainte de la candidate, comme le révèle la République du Centre.

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