L’écurie de Neuvy-en-Sullias, dans le Loiret, a déposé plainte auprès de la gendarmerie après qu’un de ses étalons a été retrouvé égorgé, mercredi 4 mars. Une enquête est ouverte.
Le choc, et la colère. Christelle Gille, responsable de l’écurie de Neuvy-en-Sullias, à 30 km d'Orléans dans le Loiret, a fait une "macabre découverte", mercredi 4 mars. Le corps sans vie de Flash, petit étalon de 5 ans, égorgé et vidé de son sang.
"On a trouvé une entaille de deux centimètres au niveau de sa jugulaire, explique la responsable. Les gendarmes ont ensuite découvert d’autres coups de couteau post mortem."
"Si c’était pour la viande, il n’aurait plus été là. Dans les chevaux, on ne tue pas"
Quatre autres coups de couteau, au visage et sur le corps. "C’est un acte de cruauté bête et méchant", souffle Christelle Gille, qui a déposé plainte à la gendarmerie de Jargeau. Une enquête est ouverte et devra déterminer les circonstances de cet acte.
"Si c’était pour la viande, il n’aurait plus été là. Dans les chevaux, on ne tue pas", explique la responsable d'une écurie de 50 chevaux. L’étalon n’était pas un cheval de course mais faisait de la reproduction. Un préjudice financier "minime" mais une grosse perte affective.