Dans le Loiret, une quarantaine de personnes a fait analyser son urine, lundi 11 février afin de pouvoir porter plainte contre l'utilisation du glyphosate. Les résultats sont probants.
Comme de nombreux citoyens, Franciska Soler, une des militantes "anti-ogm Loiret" souhaite démontrer la dangerosité du glyphosate et des pesticides. On le sait, depuis 2015, un avis a déclaré le glyphosate,« probablement cancérigène ». On
sait que c’est aussi un perturbateur endocrinien mais l'interdiction de ce produit est reportée par les gouvernements successifs.
Des résultats concluants
Elle s'est alors lancée dans une action en justice « contre les multinationales et les décideurs politiques pour empoisonnement ». Le 19 janvier dernier, un appel avait été lancé (voir article ci dessous). Le but étant de montrer que toute la population est touchée par le glyphosate, lundi 11 février, 48 personnes ont envoyé leurs tubes de prélèvements d'urine dans un laboratoire allemand.La cible retenue est large : des gens vivant en ville, ou à la campagne, avec des professions variées et de tout âge.
Comme partout ailleurs, en France, les résultats sont alarmants : 0,29 à 2,55 ng/ml et la moyenne est de 0,79 ng/ml. Il faut rappeler que le taux maximal autorisé dans l'eau est de 0,1 ng/ml.
Les deux associations, le comité de soutien aux faucheurs de Pithiviers et Loiret sans OGM ni pesticide, vont donc porter plainte prochainement.