Le 10 septembre dernier, des salariés de la clinique de Montargis contactaient France 3 pour faire état de leur inquiétude et leur incompréhension. Ils nous ont affirmé qu'au moins une dizaine de salariés de la clinique avaient reçu une convocation à un entretien préalable au licenciement. La direction de l'établissement, jusqu'ici silencieuse, a décidé de prendre la parole pour apporter son éclairage.
Si la direction de la clinique de Montargis confirme des entretiens préalables en vue d'un licenciement, elle affirme qu'ils concernent très peu de salariés.
“Les convocations pour un entretien préalable concernent moins de 5 salariés et non une dizaine. Nous sommes très loin de la vague de licenciements évoquée dans l’article publié sur le site de France 3 Centre-Val de Loire” indique le directeur de la clinique de Montargis, Arié Elkouby.
“Il n’y aura pas d’impact sur l’offre de soins”
Le directeur assure que ces départs n'auront aucune conséquence sur les effectifs du personnel soignant : "Il n’y aura pas d’impact sur l’offre de soins”. Qui alors sera concerné ? Sur ce point, il n’apporte en revanche aucune précision sur les salariés dont l'établissement entend se séparer.
“Il n'y aura pas de décision prise le jour de l’entretien, nous allons étudier au cas par cas chaque situation dans la concertation et avec bienveillance” avance le Dr A.Elkouby qui évoque des départs à la retraite anticipés.
Une clinique déficitaire
Pour justifier ces licenciements, la clinique évoque les difficultés financières auxquelles elle est confrontée depuis deux ans et qu’elle attribue au désengagement de l’État : “Les subventions qui étaient accordées après le Covid-19 aux structures hospitalières privées se sont arrêtées. Dans le même temps, la tarification des actes en chirurgie et de rééducation a baissé” indique le Dr A.Elkouby.
Selon lui, 60% des établissements privés français affichent actuellement un déficit.