Alors que la France a officiellement atteint le stade 3 de l'épidémie de Coronavirus, les élections municipales ont été maintenues malgré l'impact attendu sur la participation. Avec 36,23%, le maire sortant Benoît Digeon se place en tête du premier tour. Découvrez les résultats complets à Montargis.
Ils seront quatre au second tour des municipales 2020. Le maire sortant LR Benoît Digeon arrive en tête de ce premier tour avec 36,23%. Il était opposé à Bruno Nottin qui remporte 22,64% des suffrages exprimés et qui le rejoint en ballottage. Edouard Weber, Sans étiquette est troisième avec 19,09% des voix, suivi par Manuel Ribeiro (DVG) avec un résultat de 18,39%. Dominique Clergue, candidat Lutte Ouvrière, est battu dès ce premier tour avec 3,65%.Le taux de participation, lui, est en nette baisse avec 35,92% contre 50,93% en 2014.
Ils étaient sept candidats dans la course pour remporter l'écharpe de maire à Montargis.Voici le détail des résultats de #Montargis. pic.twitter.com/x5OW27Z6ko
— France 3 Centre-Val de Loire (@F3Centre) March 15, 2020
- Benoît Digeon, LR (maire sortant)
- Dalip Vehapi, PS Liste "Un meilleur Avenir à Montargis"
- Manuel Ribeiro, DVG Liste "Agir ensemble pour Montargis"
- Dominique Clergue LO
- Bruno Nottin, Parti Communiste Français et soutenu par La France Insoumise et Generation.s
- Edouard Weber, SE
- Lise Gabrielle, SE liste ECM Engagement Citoyen pour le MontargoisLa commune, située à l'Est du Loiret, compte 15 112 habitants. L'un des thèmes qui préoccupe les citoyens de Montargis et qui a fait parlé durant cette campagne électorale : le taux de pauvreté. 33% des Montargois vivent sous le seuil de pauvreté, contre 15% des Français au niveau national. En clair, ils sont 33 % à vivre avec moins de 1026 euros par mois. Montargis est la 85 ville la plus pauvre de France.
Et si l’on observe les villes voisines, la "Venise du Gâtinais" demeure bien en tête du classement des communes les moins riches du Loiret. Le taux de pauvreté à Gien se situe à 24%, à Amilly à 12%, à Saint-Jean-de-la-Ruelle à 22% et à Orléans à 21%.
Manuel Ribeiro, candidat sans étiquette aux élections municipales et chef d’entreprise (soutenu par les marcheurs) en avait fait son cheval de bataille notamment. S’emparant du thème de la précarité, il avait dénoncé le manque d'attractivité de la ville, facteurs selon lui du chômage et de la pauvreté. "Montargis n'est pas un territoire perdu !" s'était alors défendu le maire sortant Benoît Digeon. "Selon les chiffres de l’Ursaf, il y avait 17.700 emplois en 2010 et au deuxième semestre 2019, 18.200. Il y a eu 500 créations d’emplois. Ce n’est pas énorme, mais cela n’a rien à voir avec un territoire perdu !"