Témoignage de gilets jaunes de Montargis partis manifester à Paris : "on nous a traité comme du bétail"

Thomas et Virginie Fort, gilets jaunes de Montargis dans le Loiret avaient décidé, avec une soixantaine d'autres, de monter à Paris sur les Champs Elysées pour manifester samedi 8 décembre. Ils sont revenus choqués par ce qu'ils ont vécu et plus que jamais déterminés à poursuivre le mouvement. 
 

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Thomas et Virginie Fort, gilets jaunes de Montargis dans le Loiret avaient décidé, avec une soixantaine d'autres, de monter à Paris sur les Champs Elysées pour manifester samedi 8 décembre. Ils sont revenus choqués par ce qu'ils ont vécu et plus que jamais déterminés à poursuivre le mouvement. 


France 3 CVDL : que s'est-il passé samedi 8 décembre à Paris ?

Thomas Fort : Nous sommes arrivés à 7h00 du matin Porte Maillot et nous avons été contrôlés immédiatement par des policiers en civil sans brassard et sans nous montrer de carte. Ils nous ont confisqué nos masques à gaz, nos masques en tissus et nos bouteilles d'eau même celles de 33 cl. 

 

France 3 CVDL : avez-vous pu défiler ? 

Th.F : Non. Nous avons dû passer six barrages et ils nous ont laissé juste un drapeau. Même pas de quoi boire. Arrivés à l'Arc de Triomphe, ils nous ont ensuite poussé jusque devant les blindés et ils nous ont encerclé entre l'avenue Hoch et les Champs Elysées. Nous sommes restés là pendant huit heures sans pouvoir sortir. 

Virginie Faure : Les gens devenaient fous. Ils ont cassé des barrières pour essayer de sortir. On nous tirait dessus alors qu'on chantait la marseillaise et qu'on avait les bras levés. Une femme à côté de nous s'est pris un tir dans l'oeil, un copain a pris une balle en caoutchouc dans la cuisse. 


France 3 CVDL : mais vous saviez qu'il y avait des risques en venant à Paris...

Th.F : On voulait juste défiler et manifester, mais on n'a pas pu, alors que c'est un droit. 
 

France 3 CVDL : aujourd'hui dans quel état d'esprit êtes-vous ? 

Th.F : On lâchera rien c'est sûr. Macron à réussi à nous contenir ce week-end, mais la révolte derrière va être encore plus forte. On va s'organiser différemment. 


 
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