Un ancien gendarme a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour homicide involontaire. L’utilisation de son taser a été retenue comme un lien de cause à effet dans la mort de Loïc Louise lors de son interpellation en novembre 2013.
Deux ans de prison avec sursis, le tribunal judiciaire d’Orléans a été au-delà des réquisitoires - un an de prison avec sursis réclamé en 1ère instance. L'ancien gendarme âgé de 36 ans a été condamné 11 ans après les faits.
Les gendarmes étaient venus pour mettre fin à une bagarre
Le 3 novembre 2013, Loïc Louise mourrait à l’issue de son interpellation à la Ferté Saint Aubin. L'intervention des gendarmes, venus pour mettre fin à une bagarre entre l’étudiant réunionnais et ses cousins, vire au drame. L'un des militaires sort son taser et tire pendant 17 secondes. C'est 12 secondes de plus qu'un tir réglementaire. Le jeune homme décède 20 minutes plus tard.
L’enquête avait été close sept mois après le décès de Loïc Louise, avant qu’une nouvelle information judiciaire ne place le gendarme sous le statut de témoin assisté, et n’ordonne en 2013 sa mise en examen pour "homicide involontaire".
Le condamné est également sous l'interdiction de détenir une arme pendant cinq ans.