Le 25 août dernier, le nouveau délégué de Solidaires Etudiant.e.s à Orléans, également militant antifasciste, a été agressé dans le centre-ville par un homme identifié comme faisant partie de la mouvance fasciste de l'extrême droite orléanaise. Le syndicaliste a déposé plainte.
"A Orléans, l'extrême droite a encore frappé", écrit Solidaires Loiret dans un communiqué. L'un des militants du syndicat, le nouveau délégué de Solidaires Etudiant.e.s à Orléans, a été la cible d'une agression en plein centre-ville, le 25 août dernier. La victime, âgée d'une vingtaine d'années, est également un militant antifasciste. "Il est reconnu pour ça à Orléans et c'est pour ça qu'il a été attaqué par cet homme qu'on connait bien, identifié comme appartenant à la mouvance fasciste de l'extrême droite de la ville", lance David Sempé, le délégué de Solidaires Loiret.
Le délégué de Solidaires Etudiant.e.s rejoignait des amis dans un bar de la rue de Bourgogne, quand il croise son agresseur. Ce dernier l'insulte, avant de tenter de lui dérober son téléphone portable. Il le gifle ensuite au visage. L'agression physique s'arrêtera là, grâce à l'intervention d'un patron de bar et d'un livreur qui se trouvaient à proximité. Mais l'homme identifié comme militant d'extrême droite ira plus loin en menaçant de mort sa victime. "Toi, tu vas finir dans le canal", rapporte Solidaires Loiret dans son communiqué.
Des attaques "de plus en plus fréquentes"
La victime a déposé plainte samedi auprès du commissariat d'Orléans. Une enquête est en cours. "Il est traumatisé. Nous attendons une réponse et des actes qui s’imposent face à la gravité de ces violences inacceptables", insiste David Sempé. Le délégué de Solidaires Loiret ajoute : "On n'a pas peur, mais on ne veut pas de violence, on veut éviter que ça monte crescendo."
Ça monte, ça monte, ça monte. C'est pour ça qu'on dénonce, on veut rester pacifiques.
David Sempé, délégué de Solidaires Loiret
D'autant que, rappelle le délégué syndical, ces attaques émanant de l'extrême droite sont de plus en plus fréquentes. "Il n'y a pas que les militants de Solidaires, car cette attaque était clairement adressée à nous, ce n'était pas pour une histoire de regard de travers. Ces gens-là s'attaquent aussi aux militants d'associations, de partis politiques et d'autres syndicats de gauche", dit-il. "Dorénavant, nous nous ferons l’écho de chaque agression, de chaque attaque, de chaque débordement", écrit encore Solidaires dans le communiqué.