Pour les mineurs sans papiers qui arrivent en cours d'année dans le Loiret, les intégrer dans un cursus scolaire peut être difficile. Pour trouver une solution, les associations de soutien étaient reçues, mercredi 3 mai, à l'Inspection d'Académie à Orléans.
Lire et étudier le français, c'est le désir de ces jeunes mineurs sans-papiers rassemblés devant l'Inspection d'Académie à Orléans. Pour bon nombre d'entre eux, sous tutorat du Conseil général du Loiret, cela ressemble à un parcours du combattant.
"Les jeunes arrivent, ils passent des tests. En fonction de ces tests, ils ont des niveaux scolaires qui sont définis. Là, ils les ont passés et rien n'a été proposé", regrette Raynaldo Ruiz, membre de l'association Collectif de soutien aux Jeunes Isolés Etranger du Loiret (COJIE 45).
223 mineurs sans-papiers
223 mineurs sans papiers sont recensés dans le Loiret et les moins de 16 ans sont tous scolarisés. Mais pour ceux âgés de 16 à 18 ans, l'arrivée en cours d'année ne permet pas d'intégration immédiate, selon l'Inspection d'Académie. C'est ce qu'affirme Raymonde Rouzic, inspectrice d'Académie adjointe du Loiret :
Au cours d'une réunion avec les associations de soutien, il a été déclaré qu'un dispositif serait mis en place sous la forme d'une classe spécialisée à la rentrée prochaine.Sur les données que nous avons des jeunes accueillis qui seraient en attente de scolarisation, nous on est sur une quarantaine. Je ne nie pas qu'il n'y ait pas de difficultés. C'est pourquoi on essaie de mettre en place un nouveau dispositif.