L'épidémie de covid-19 est repartie en légère hausse à la fin de l'été. À quoi faut-il s'attendre et quels sont les bons réflexes à adopter ?
Vous l'avez peut-être déjà constaté autour de vous : le covid-19 semble faire son retour dans nos entourages, et les tests covid ont fait leur retour sur les étagères des pharmacies. Cette recrudescence apparente n'est pas qu'une impression, mais heureusement, les chiffres indiquent qu'on est loin, très loin, du plus fort de la crise des années précédentes.
Covid-19 : où en est l'épidémie ?
En effet, les données publiées par Santé publique France attestent d'une hausse importante et généralisée du taux d'incidence, c'est-à-dire du nombre de cas pour 100 000 habitants. À l'échelle nationale, ce taux est passé de 28,9 cas pour 100 000 habitants à 37,8 entre la semaine du 25 août et celle du 1er septembre. En Centre-Val de Loire, le chiffre est plus modeste, mais reste à la hausse : de 20,4 à 27,1.
Selon l'ARS, la hausse est perceptible, mais "on n'est pas dans les proportions telles qu'on a pu les connaître il y a un an". À l'époque, le taux qui faisait office de seuil d'alerte, dans un contexte pandémique mondial, était de 50 cas pour 100 000 habitants : on en est encore loin. "On a une épidémie qui reprend, lentement et à faible intensité", sans nécessiter de nouvelles mesures, expliquait pour sa part le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, invité de RTL le 10 septembre dernier.
La vigilance est donc de mise, sans catastrophisme. En effet, les chiffres des hospitalisations, eux, sont plutôt stables, et on n'enregistre pas non plus davantage de décès liés au covid-19, l'essentiel de la population étant désormais vaccinée.
Les bons gestes
Pour éviter une réelle reprise de l'épidémie, la responsabilité est "individuelle, mais aussi collective !" rappelle l'ARS. Le port du masque en premier lieu doit redevenir une habitude, notamment dans les transports, ainsi que les gestes barrières. Le relâchement de ces derniers est en cause dans l'augmentation du nombre de cas.
Du côté de la vaccination, l'immunité et la résistance au virus diminue avec le temps écoulé depuis la dernière dose. Au plus fort de la campagne de vaccination, une deuxième, voire une troisième dose de vaccin étaient fortement encouragées, surtout pour les personnes âgées ou vulnérables. Le délai minimal pour une dose de rappel après la précédente vaccination ou infection est de six mois. Pour savoir où recevoir le vaccin, vous pouvez vous référer au site du ministère de la Santé.