La préfecture du Loiret a pris un arrêté ce vendredi 16 octobre à midi pour limiter de moitié la capacité des amphithéâtres de l'Université d'Orléans. Une décision relativement acceptée par les étudiants.
Limiter les contacts pour éviter la propagation de la Covid-19 en milieu universitaire : c'est l'objectif qui a poussé la préfecture à limiter la capacité d'accueil de l'université d'Orléans. L'arrêté imposant l'occupation de seulement 50% des places dans les amphithéâtres est entré en vigueur ce 16 octobre, avec quelques jours de souplesse pour que les responsables puissent s'organiser. L'université appliquera donc ces nouvelles règles dès mercredi 21.
L'annonce n'est pas vraiment une surprise. "Le préfet nous a informé 15 jours auparavant, en nous prévenant que ça pouvait aller très vite. Mais tant qu'on n'est pas au pied du mur, on ne se rend pas compte" nous apprend le président de l'université, Ary Bruand.
Le personne et l'administration, il l'assure, mettent tout en place pour approcher au plus vite les exigences préfectorales. "Il y a bien sûr des difficultés. Les équipements, bien que commandés très tôt, ont été en retard, mais nous n'avons pas cessé de relance pour mettre les locaux en situation de fonctionner." Les cours de deux heures, par exemple, seront scindés en deux cours d'une heure.
L'université veut éviter le "tout distanciel"
La fac veut assurer "autant de présentiel que possible", notamment pour lutter contre le décrochage scolaire. "La question du tout distanciel ne se pose pas maintenant. On fera tout pour l'éviter. Cette relation avec les enseignants, cette présence sur le campus, ce sont des éléments très importants", et particulièrement pour les étudiants post-bac, qui pour certains n'ont pas retrouvé les bancs de l'école depuis mars.
Des ordinateurs portables sont désormais prêtés par la bibliotgèque de l'université, au même titre que les ouvrages de cours, pour permettre à tous les étudiants de suivre les cours depuis chez eux, dans le cas où ce scénario viendrait tout de même à se réaliser.
Les étudiants, de leur côté, s'estiment encore "un peu dans le flou", comme Salomé, étudiante en L2 de Droit. "On a reçu un mail pour nous expliquer qu'on allait réduire l'effectif, mais on n'a pas plus d'informations pour le moment. C'est un peu compliqué pour nous, on ne sait pas comment se positionner. Mais à titre personnel, je pense que c'est une bonne idée. Il y a eu beaucoup de contaminations dans notre promotion."