Nicolas Sansu, député du Cher, était l'invité de notre émission Dimanche en Politique, diffusée sur France 3 Centre-Val de Loire, ce 19 mars. Il s'est exprimé publiquement pour la première fois depuis sa garde à vue pour conduite en état d'ivresse et outrage à policiers.
« Je réitère toutes mes excuses à toutes celles et ceux que j'ai pu blesser, que ce soit mes proches, les électeurs, mais aussi les forces de police », a déclaré Nicolas Sansu, député PCF du Cher.
Ivresse au volant. Outrage à policiers. Nicolas Sansu s'est excusé publiquement, ce dimanche 19 mars concernant les faits qui lui sont reprochés. Interviewé dans le cadre de l'émission Dimanche en politique, il s'exprimait publiquement pour la première fois depuis sa garde de vue.
Le contexte : une soirée privée après une réunion publique autour des déserts médicaux
L'information était donnée lundi 6 mars par le Berry républicain : Nicolas Sansu avait été placé en garde à vue après un contrôle de police datant de la nuit du 27 au 28 février.
Le député communiste explique avoir pris le volant après une soirée privée, organisée à la suite d'une réunion publique avec plusieurs députés, à Vierzon. L'objet de cette réunion publique ? Présenter une proposition de loi visant à lutter contre les déserts médicaux.
J'assumerai cette sanction. Évidemment, je ne suis pas fier de cet épisode.
Nicolas Sansu, député du Cher
« On a fêté un peu le succès puisqu'il y avait 350 personnes dans un moment de convivialité qui a trop duré avec certains collaborateurs », commente Nicolas Sansu. Le contexte est planté.
« Les forces de police ont fait leur travail en m'interpellant mais il n'y a pas eu de garde à vue immédiate. J'ai été convoqué dans le cadre d'une comparution volontaire », poursuit-il. La garde à vue, volontaire donc, a eu lieu cinq jours après les faits.
Il sera jugé en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, au début du mois de mai. Autrement dit, en plaider-coupable.
Après ses excuses publiques, Nicolas Sansu a rappelé que « comme tout justiciable », il espérait pouvoir « passer à autre chose » après son jugement. Et reprendre les différents « combats qu'il mène à l'Assemblée ».