C'était l'une des premières décisions du nouveau président Cyril Courtin, qui avait décidé de ne pas réengager l'équipe féminine en deuxième division pour des raisons budgétaires. Il a finalement fait machine arrière.
Les joueuses de l'US Orléans sont finalement maintenues en deuxième division, selon un communiqué publié par le club ce mardi 18 juin en début de soirée.
Alors que l'équipe féminine s'était battue toute la saison pour atteindre cet objectif sportif, le nouveau président Cyril Courtin avait annoncé, il y a moins d'un mois, qu'elle ne repartirait finalement pas en deuxième division pour des raisons budgétaires. Une décision pour le moins étonnante puisque les joueuses de l'USO faisaient partie des 24 meilleures équipes féminines de France. Alors que les garçons, eux, n'évoluent qu'en National, soit le troisième échelon du football masculin.
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Le 25 mai dernier, le club s'était défendu en affirmant que "l'USO ne peut malheureusement pas supporter les charges financières de deux clubs professionnels, masculin et féminin". Une déclaration évidemment mal perçue par les joueuses à l'époque où certaines décrivaient le nouveau président comme un homme "hautain, méprisant, qui lève les yeux au ciel quand on lui parle".
La décision avait largement fait polémique et fait réagir plusieurs clubs, des personnalités comme la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra et le président de la Ligue féminine du football français et autres institutions. Leurs supporters avaient aussi créé une cagnotte en ligne.
Le club a donc fait machine arrière et une décision a été trouvée afin que l'équipe féminine reparte en deuxième division. "Ce lundi 17 juin 2024 [...] le Conseil d’Administration a entériné le maintien de l’équipe féminine en Seconde Ligue pour la saison 2024-2025", indique ainsi le club dans son communiqué.
L'avenir du club toujours en suspens
Pour rappel, le club est toujours dans l'attente de la décision de la DNCG, le gendarme financier du football, pour rester en National chez les hommes. Deux millions d'euros devaient être comblés.