Le 1er novembre, un homme de 31 ans tentait une clé d'étranglement sur une jeune femme dans le centre d'Orléans, avant de se jeter du Pont Royal. Jugé en comparution immédiate ce vendredi, l'agresseur est condamné à un an de prison ferme.
Peu d'explication, pas de motif clair. Ce vendredi 4 novembre, Abdulrahman F. s'est confusément défendu lors de sa comparution immédiate, à la suite d'une agression survenue quelques jours plus tôt dans le centre-ville d'Orléans (Loiret). Comme le relate la République du Centre, le réfugié politique soudanais de 31 ans est accusé d'avoir tenté d'étrangler une jeune femme qui avait refusé de lui parler dans la rue, en déclarant : "J'ai envie de tuer une femme, car elles ne m'aiment pas". Il est condamné à un an de prison ferme.
Récit d'une nuit de frayeur
Le mardi 1er novembre, un signalement inquiétant est adressé à la police : une jeune femme rentrait d'une soirée entre amis, avant d'être abordée par un individu vers 6 heures du matin. Éconduit, le trentenaire se vexe. Il tente alors d'étrangler sa victime à plusieurs reprises. Après avoir alerté des amis au téléphone, la jeune femme neutralise momentanément l'agresseur par un coup dans les parties intimes. "Elle est encore anéantie" a expliqué son avocat. Sa cliente souffre de plusieurs marques au cou.
À la suite de cette agression, le trentenaire comprend que la police arrive. Il se jette alors de 10 mètres de haut depuis le pont Royal. Blessé, il continue à se débattre pour échapper aux agents de police. À la barre, il plaide l'amnésie, et la dépendance à l'alcool pour expliquer ses comportements. Sans abris, il vit en France depuis 2016 avec un titre de séjour valable jusqu'en 2023.