Durant plus d'une heure, les filles de Jacqueline Sauvage et ses avocats ont été reçus par François Hollande, celui-ci se donne "le temps de la reflexion" pour accorder ou non la grâce présidentielle à leur mère.
les trois soeurs Sylvie, Carole et Fabienne Marot, qui réclament une grâce présidentielle pour leur mère, âgée de 68 ans, ont rencontré le chef de l'Etat vendredi après-midi, pendant une heure, avec les avocates de Jacqueline Sauvage, maîtres Nathalie Tomasini et Janine Bonaggiuna.
Ces dernières avaient émis "l'espoir qu'il s'agisse d'un premier pas vers la grâce présidentielle",
"le temps de la réflexion"
A l'issue de l'entretien, l'entourage de M. Hollande a indiqué que celui-ci se donnerait "le temps de la réflexion avant de prendre sa décision". L'article 17 de la Constitution autorise le président de la République à exercer le droit de grâce (uniquement à titre individuel depuis 2008). Tout en soulignant que le président avait "bien entendu la mobilisation", en faveur de Jacquelin Sauvage, l'entourage de M. Hollande avait rappelé récemment qu'il n'était par principe pas favorable à la grâce présidentielle.
Il ne l'a d'ailleurs exercée qu'une fois en permettant la libération conditionnelle, en janvier 2014, du plus ancien détenu de France, Philippe El Shennawy, sans éteindre sa peine.
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