“M.Chat” a 20 ans. Ca se fête. Le personnage est né à Orléans des griffes de Thoma Vuille en 1997. Depuis, le street-artiste a décliné son personnage un peu partout dans le monde. Nous sommes allés le rencontrer à Paris pour savoir comment "chat" va.
Tutti va bene pour Thoma Vuille. Les tableaux qu'il exposait à la galerie Brugier-Rigail (Paris-3e) sont partis comme des petits pains. Vingt ans après la création de son matou, l'artiste est devenu l'un des peintres les plus en vus du street art avec Jonone. Une notoriété qui lui a valu récemment d'être chroniqué sur Europe 1 ou encore dans le Point, le Figaro, Tecknikart...Orléans, c'est là que tout a commencé pour M.Chat
Le street artiste franco-suisse arrivé dans la cité ligérienne à l'âge de neuf ans, est alors èlève de l'institut d'arts visuels. Nous sommes en 1997, année de génèse du chat, une petite fille réalise un dessin du félin pour Thoma. A l'époque, l'artiste intervenait dans le quartier de l'Argonne. "Cet enfant voulait me faire plaisir en me donnant son dessin de chat. Ca m'a vraiment ému. Ca m'a redonné foi en ma peinture".Depuis Orléans, le graffeur a tatoué son sympathique matou, en France et aux quatre coins du globe, à Sarajevo, à Séoul... Nom d'un chat, même les mouvements sociaux s'en sont emparé. Comme à New york en 2006. C'est que deux ans plus tôt, Thoma Vuille a touché du doigt la notoriété internationale grâce au film « Chats perchés » du cinéaste Chris Marker. Et c'est comme ça que M.Chat s'est retrouvé sur l'esplanade du centre Pompidou...
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