Les délais pour procéder à des crémations s'allongent pendant les fêtes de fin d'année. Les crématoriums sont saturés comme à Saran dans le Loiret.
Dans le crématorium d'Orléans Métropole, les cérémonies se succèdent. Dix incinérations sont programmées par jour. Et pourtant, c’est loin d’être suffisant pour répondre à la demande des familles.
Selon la loi, la crémation d’un défunt doit avoir lieu maximum six jours ouvrables après le décès. Mais depuis la mi-décembre, les délais peuvent doubler. Résultat, dans les pompes funèbres, les corps s’accumulent.
"Le lundi 25 décembre et le lundi 1er janvier ont été fériés et ont réduit d'une journée le nombre de crémations" avance Gautier Caton, Directeur général "Pompes Funèbres Caton". Une raison qiu ne suffit pas à elle seule pour expliquer les temps d'attente.
Une demande en hausse constante
En 1980, 1% des Français privilégiait la crémation. Ils sont plus de 40% aujourd’hui. Le phénomène se conjugue avec une mortalité plus conséquente en hiver en raison des épidémies de grippes.
Pour résorber les délais d'attente, la métropole d’Orléans en charge de l’établissement funéraire de Saran va procéder à des crémations le samedi matin, à partir de la mi-janvier.