Six mois après la mise en examen d'un neurologue du centre hospitalier d'Orléans, le parquet lance un appel à témoin. De nouvelles victimes ont déjà témoigné depuis le début de l'enquête.
La parole d'une victime peut en déterminer d'autres à s'exprimer. C'est ce que semble penser le parquet d'Orléans. Dans un communiqué de presse publié ce 2 janvier, la procureure de la République d'Orléans, Emmanuelle Bochenek-Puren, rappelle qu'elle révélait, le 8 juillet 2022, la mise en examen d'un médecin neurologue du Centre Hospitalier Régional d'Orléans (CHRO) pour "agressions sexuelles par personne abusant de l'autorité que lui confère sa fonction".
Plusieurs de ses patientes avaient alors dénoncé des faits, qui auraient eu lieu entre 2010 et 2022.
D'autres victimes ?
Suite à cette première communication, Emmanuelle Bochenek-Puren indique que "les investigations ont permis à d’autres victimes ou témoins de se faire connaitre des autorités judiciaires".
Deux numéros sont ainsi mis à la disposition de toutes " victimes ou témoins éventuels de tels faits" : le 02 38 24 33 14 ou le 06 81 26 64 84. Le commissariat de police d'Orléans prendra ainsi en charge les appels.
Actuellement mis en examen, le neurologue continue d'exercer sa profession, sous contrôle judiciaire. Il a cependant l'obligation d'être accompagné "d'une tierce personne". Il a également interdiction d'entrer en contact avec les victimes et d’une obligation de "se soumettre à un traitement de soins psychologiques" précise le parquet.