"Parler comme jamais" démarre ce 25 septembre pour Binge Audio. Laélia Véron y poursuit son entreprise de démantèlement des clichés sur la langue française.
Ça s'appelle "Parler comme jamais" et, même si vous n'avez pas la référence, c'est tout de même un joli titre. La chercheuse, enseignante, stylisticienne et star de Twitter sort aujourd'hui son tout premier podcast, en partenariat avec la délégation générale à la langue française et aux langues de France."Le principe d'un épisode, c'est de prendre un cliché, et essayer de le décortiquer. On se demande toujours : qu'est-ce qu'il y a derrière la langue ?" introduit la chercheuse.
Pour ce premier épisode, Laélia Véron a invité une autre star de Twitter, Rachid Zerrouki, dit "Rachid l'instit", ainsi que le chercheur Florent Moncomble.Ca y est, le premier épisode de #ParlerCommeJamais est sorti! ??! @ParlercommeJ
— Laélia Véron (@Laelia_Ve) September 25, 2019
Pour cette première on parle de la peur des langues étrangères, ces mauvaises langues.Qu'est-ce que cette peur cache? Qu'est-ce qu'elle dit de nous? C'est sur @BingeAudioFr https://t.co/7uTnxJ7VPJ
Demain c'est ma toute première rentrée comme prof en milieu pénitentiaire pour mineurs ! Très excité de commencer cette nouvelle aventure. Je ne pourrai évidemment pas rentrer dans les détails mais je vous raconterai des petites choses, comme en SEGPA.
— Rachid l'instit (@rachidowsky13) August 22, 2019
Votre dictionnaire est-il de droite ?
"J'ai vraiment plein d'idées, il va falloir les mettre en place, s'enthousiasme Laélia Véron. Migrer d'une langue à l'autre, ce sera peut-être un prochain sujet. Je voulais aussi faire "votre dictionnaire est-il de droite ?". On pense souvent que les dictionnaires sont neutres, alors que pas du tout."
L'enseignante collabore également régulièrement avec Arrêt sur Images, qui devrait lui confier prochainement une chronique sur la politique dans les journaux people. "Ce sont des journaux très politiques, souvent on ne s'en doute pas. Et puis pour une stylisticienne, c'est du bain béni, c'est tellement du gros romanesque assumé", se réjouit la jeune chercheuse.