Elles ont manifesté ce lundi à Orléans. Le collectif "Nous-toutes 45" alerte sur le recul du droit à l'IVG dans le monde. En France, elles dénoncent entre autre la "clause de conscience" des médecins.
Le droit à l'avortement serait-il menacé ? C'est en tout cas ce que craignent les membres de l'association "Nous toutes 45". L'association féministe du Loiret soutient le combat des femmes amércaines où effectivement , dans certains Etats, ce droit recule.
En France, si ce droit n'est pas remis en question, en Mars, un syndicat de gynécologues-obstétriciens, le Syngof, avait pourtant menacé "d'arrêter les IVG". En septembre 2018, ce même syndicat avait défrayé la chronique toujours sur la question de l'IVG. Son président avait indiqué qu'il refusait de pratiquer cet acte. "Les choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus, avait expliqué le docteur Bertrand de Rochambeau dans l'émission "Quotidien". Nous ne sommes pas là pour retirer des vies." Des propos condamnés par l'Ordre des médecins et la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
Rester vigilantes
Le collectif de féministes du Loiret a manifesté ce lundi à Orléans pour dénoncer ce recul du droit à l'IVG dans le monde mais pas seulement. En France, "la clause de conscience" est une aberration selon le collectif.
"En France, les maternités ferment et les centre d'IVG diminuent. la questions de l'IVG continuent de diviser. Il faut rester vigilantes."C’est avec colère et inquiétude, que nous avons appris que le Sénat de l’Alabama – composé de 35 sénateurs dont 3 femmes et contrôlé par les républicains – a adopté une loi contre l’avortement, même en cas de viol ou d’inceste.