TEMOIGNAGES. Fin du port du masque obligatoire : les habitants du Centre-Val de Loire restent prudents

A partir de ce jeudi 17 juin, le port du masque n'est plus obligatoire en extérieur en France. Dans les rues d'Orléans, l'humeur était au soulagement, mêlée d'un peu d'inquiétude. Après un an et demi de pandémie, il est encore trop tôt pour se passer complètement des gestes barrières.

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"C'est une sensation de liberté !" se réjouit un Orléanais au micro de France 3. "On voit l'expression des gens, leur sourire... mais s'il y a un peu trop de monde autour de moi je le remettrai ! " De fait, depuis ce 17 juin, le masque n'est plus obligatoire en extérieur en France, tant que la distanciation sociale peut être respectée. En revanche, il faut le remettre en intérieur ou dès qu'il devient impossible de respecter cette distance avec autrui. Il faut donc toujours garder un masque sur soi, par précaution, et le porter en fonction des circonstances.

Le masque, une contrainte déjà ancrée dans les habitudes

Selon les autorités, il faudra attendre qu'une partie importante de la population soit vaccinée et que le risque de transmission soit réduit le plus possible avant de se passer complètement du masque. En attendant, l'humeur et au soulagement inquiet dans les rues d'Orléans, où la température frise les 30 degrés dès 11 heures. "Ça fait du bien", témoigne un autre passant, "on a l'impression de revivre un petit peu, mais on fait attention quand même".

Pour d'autres, le masque est rentré dans les moeurs, au point où ils oublieraient presque de l'enlever. "Ce matin, quand je suis sorti, j'avais oublié qu'on pouvait sortir sans masque", raconte un troisième Orléanais. "Il faut quand même se protéger", s'inquiète une jeune fille, qui préfère garder son masque jetable sur le nez. Avec la chaleur et le relâchement des gestes barrières, elle s'attend à voir le virus prospérer à nouveau.

Au-delà de la pandémie, c'est aussi une habitude qui s'est forgée, à Orléans et ailleurs, pour se protéger des maladies infectieuses et, surtout, protéger les autres. La quasi-disparition de la grippe saisonnière au cours de l'hiver 2020-2021 indique que le masque a fait ses preuves, comme il les a faites en Asie où il s'est généralisé après l'épidémie de SRAS qui a sévi entre 2002 et 2004. "En période de virus, avec la grippe, les rhumes tout ça, pourquoi pas ? " songe cette personne âgée croisée sur un marché. "Si ça peut permettre d'éviter de contaminer plus de personnes."

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