La ville d'Orléans souhaite inscrire un "permis de diviser" dans son prochain plan local d'urbanisme (PLU). Objectif : proposer des logements adaptés aux familles et favoriser la création d'habitats de qualité.
Le centre-ville d'Orléans se vide de ses familles. Faute de logements suffisamment grands, elles partent habiter à la périphérie.
En revanche, la création de petits logements ne cesse de croitre. "On observe de plus en plus de divisions de maisons scindées en petits appartements, pas toujours confortables" avance Murielle Cheradame, adjointe au maire en charge de l'urbanisme.
Le permis de diviser va réglementer la taille minimale des logements aménagés. Les investisseurs ou constructeurs seront dans l'obligation de le déposer en mairie d'Orléans. La ville aura ainsi un droit de regard sur la typologie de l'habitat, sur l'insonorisation, sur l'existence d'un local pour les vélos ou pour les poubelles... Bref, l'idée c'est aussi de limiter le mal-logement, de favoriser la mixité sociale, de retrouver une diversité chez les locataires de ces logements "avoir une famille, des éudiants et des personnes âgées qui se croisent " ajoute Murielle Cheradame.
Le permis de diviser devrait être adopté d'ici fin 2019 dans le PLU (plan local d'urbanisme) avant d'être mis en place sur la Métropole.