"Je me gare où je veux", stationnement anarchique et illégal des scooters sur les trottoirs, un fléau dans les centres-villes

Dans le centre-ville de Toulouse, les scooters stationnent régulièrement sur les trottoirs. Une habitude qui n'a pourtant rien de légal et qui est passible de fortes amendes. Sans parler de la gêne occasionnée pour les piétons et les clients des terrasses, très prisées dans la ville rose.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La piétonnisation de certains axes dans l'hypercentre de Toulouse (Haute-Garonne) a mis en exergue une nouvelle habitude des utilisateurs de deux-roues motorisés qui se garent de manière anarchique à toute heure sur les places du centre-ville.

"Je me gare où je veux"

Prendre son deux-roues pour aller au travail ou en rendez-vous, c'est un gain de temps qui permet d'éviter les embouteillages. Et, à l'inverse de la voiture, pas besoin de chercher une place. Un simple trottoir fait l'affaire. Résultat : Tous les motards rencontrés ce mercredi avouent être adeptes de la pratique. 

"C'est une facilité et je peux me garer ou je veux quand je veux", reconnaît cette jeune femme, qui vient de stationner son scooter. "Si j'avais voulu me mettre deux mètres plus loin je l'aurais fait". "Quand on fait vite, on peut se garer pile devant l'enseigne, où on a besoin d'aller et là, tout va bien", rajoute cet autre motard. 

Bruit et pollution en terrasse

Mais attention aux amendes… Car si les trottoirs du centre-ville accueillent régulièrement plusieurs dizaines de deux roues, alignés près des terrasses et des commerces, cette occupation de l'espace public reste illégale et gêne les clients des bars en terrasse.

"Personnellement, ça ne me gêne pas car il y a quand même 5 mètres de trottoir", fait remarquer Elias Rijely, commerçant sur la place Wilson. "Le problème, c'est quand ils repartent. Ils allument le scooter et parfois, ils attendent 2 à 3 minutes pour démarrer. Et ça, ça gêne vraiment les clients".  

Des amendes multipliées par trois

D'autres villes ont d'ailleurs déjà pris le problème à bras-le-corps et n'ont pas le degré de tolérance de Toulouse : "On sait qu'à Paris, il y a des stationnements et que si l'on ne se gare pas dessus, on est verbalisé, mais à Toulouse, on n’en est pas encore là", remarque ce Toulousain. "Mais en même temps, on craint que ça arrive jusqu'ici".

En deux ans, le nombre de verbalisations est passé de 800 à près de 2500. Des places réservées aux deux-roues existent dans Toulouse. Des solutions ont également été mises en place par la municipalité de Toulouse, comme ce forfait pour 12h de stationnement dans les parkings de la ville.

Des solutions alternatives

"On met à disposition aujourd’hui un abonnement à un euro sur trois parkings, qui sont très proches de la place Wilson", explique Laurence Katzenmayer, la maire du quartier Toulouse centre. "Les utilisateurs des deux roues peuvent profiter des deux parkings de Jean-Jaurès et Capitole à petit prix".

Car en cas de stationnement gênant ou abusif, les amendes peuvent tomber. Elles vous coûteront de 35 à 135 euros.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information