VIDEO. Plusieurs mosquées du Loiret visées par des lettres de menaces, une enquête est ouverte

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Plusieurs mosquées du Loiret visées par des lettres de menaces, une enquête est ouverte ©France Télévisions

Quatre lettres d'insultes et menaces ont été envoyées à des mosquées de la métropole d'Orléans. En pleine période de Ramadan, cet acte anti-musulman provoque une vive émotion. Une plainte a été déposée et une enquête est ouverte.

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C’est en ce début de ramadan qu’un acte organisé islamophobe heurte les fidèles de quatre mosquées de la métropole d’Orléans. Postés deux jours après le début de la période de jeûne des musulmans, les lettres sont arrivées samedi 16 mars dans les boites aux lettres. 

"J’ai trouvé une lettre anonyme, pleine de graisse. J'ai trouvé cela bizarre, cette lettre anonyme avec le tampon de la poste. Je l'ai ouverte avec l'Imam et il y avait des insultes et des menaces", raconte Abderhamane Slassi, Président de la mosquée de Saint-Jean-de-Braye.

Saint-Jean-de-Braye, la Chapelle-Saint Mesmin, Orléans centre et Saint-Jean-de-la-Ruelle sont les quatre lieux de cultes visés par les mêmes lettres avec à chaque fois une étoile de David. Si ces lettres montrent une volonté de créer la discorde entre communautés religieuses, à Orléans, l’entente interreligieuse est au beau fixe. "On appelle à la sérénité, on appelle à ce que les gens puissent exercer leur culte et pratiquer ce jeûne du mois de Ramadan dans la sérénité, qu'ils ne soient pas perturbés par un ou deux excités. Et de l'autre côté, la condamnation ferme doit venir des autres représentants du culte de l'agglomération pour qu'on parle d'une même voix et qu'on puisse éteindre ce genre de feu que certaines personnes cherchent à allumer", a réagi Mustapha Ettaouzani Président du Conseil départemental du Culte Musulman du Loiret. 

 De son côté, la préfète du Loiret, Sophie Brocas, a condamné "avec la plus grande fermeté les propos et menaces proférées."

 Les quatre mosquées, ciblés par ces lettres d’insultes et de menaces, ont porté plainte au commissariat d’Orléans, l’enquête est en cours.

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