Le tribunal de commerce a validé la plan de reprise de Vergnet S.A, société spécialisée dans la fabrication d'éoliennes de petite et moyenne taille. Le repreneur choisi n'avait pas la préférence des salariés mais il s'engage à préserver tous les emplois.
Conformément à ce qui avait été annoncé lors des précédentes audiences, le consortium Arum international est bien le nouveau repreneur du seul fabricant français d'éoliennes. Son offre, associée au groupe Krief ainsi qu'à un fonds d'investissement américain, a été validée par le tribunal de commerce d'Orléans qui accorde à l'entreprise un étalement de ses dettes sur 10 ans. L'affaire a été facilitée par la position de la banque publique d'investissement qui a accepté de remettre à l'entreprise une partie de ses créances.
Tous les emplois seront préservés
Les 110 emplois du site d'Ormes (Loiret) et les 30 autres répartis sur différentes implantations en France et à l'étranger devraient donc être préservés puisque le nouveau patron, Patrick Werner, également dirigeant d'Arum et ex-pdg de la Banque postale s'y est engagé. Malgré la garantie des emplois, malgré un investissement immédiat d'1,5 million d'euros en attendant d'autres millions annoncés, les représentants salariés du comité d'entreprise avaient manifesté leur préférence pour une offre concurrente qui, elle, prévoyait des suppressions d'emplois.
Les nouveaux dirigeants auront également la charge de trouver une nouvelle stratégie pour cette entreprise fondée en 1989 qui avait mis au point des éoliennes rétractables et capables de résister aux cyclones. Une évolution de la législation française freinant le développement de l'éolien dans les Dom-Tom avait percuté cette stratégie et plombé les finances de l'entreprise.