Patrick Macarez avait 50 ans quand il a entrepris une formation à l'Institut technologique européen des métiers de la musique (ITEMM) . Une reconversion réussie ! Depuis son installation en 2012 à Jouy-le Potier (Loiret), son atelier ne désemplit pas.
A Jouy-le-Potier, l'atelier de Patrick Macarez c'est un peu un dispensaire pour les accordéons. Et comme les médecins, ils se font rares en France. Alors, depuis qu'il s'est installé, en 2012, Patrick ne manque pas de travail.
L'accordéoniste Arnaud Méthivier a été l'un des tout premiers à solliciter son savoir-faire. Auparavant, il devait parfois pendre l'avion pour faire réparer son instrument. "Patrick comprend la musique que je fais. J'ai le droit à une réparation singulière qui correspond à ma musique".
Son savoir-faire, Patrick l'a appris sur le tard. Il avait 50 ans quand il est retourné sur les bancs de l'école. Mais ses oreilles, elles, étaient déjà acquises à l'instrument. Car son premier accordéon, Patrick l'a tenu entre ses mains à l'âge de huit ans. Premier prix de conservatoire de Valenciennes, il l'a enseigné plusieurs années avant de se tourner vers les métiers de l'immobilier. "J'ai abandonné pendant 25 ans et puis j'ai eu envie de ce retour vers la musique. La formation de facteur d'accordéon m'a permis d'y revenir. Je suis ravi de l'avoir fait."
Ils ne sont qu'une cinquantaine comme Patrick à exercer le métier de facteurs d'accordéon en France. Quand l'instrument suscite toujours autant d'intérêt dans le milieu du jazz, du rock et surtout auprès des enfants. De plus en plus nombreux à vouloir apprendre à en jouer ...
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►video : reportage à Jouy-le-Potier (Loiret) par Ch.Launay et Y.Le Bloa
