Deuxième et dernière semaine de mission humanitaire pour Corinne Bian Rosa à Madagascar. Partie dans le cadre des Congés solidaires à Majunga, elle évoque aujourd'hui le travail d'une association locale qui œuvre pour développer le tourisme.
ADTIA, c'est le nom d'une association que tout le monde cite en exemple ici autour de Majunga (Madagascar).Elle a été créée par les habitants de trois villages de l'ethnie sakalava il y a 15 ans lorsque des investisseurs ont eu le projet d'implanter un écolodge de bungalows traditionnels sur leurs terres, dans une très belle réserve foncière face à l'océan Indien, à une heure de piste au nord de Majunga.
Les villageois ont consenti un bail emphytéotique à l'hôtel qui s'est engagé à intégrer les villageois pour que le tourisme soit un moteur du développement local.
Une école et un dispensaire ont ainsi été construits.
ADTIA représente les 400 habitants des trois villages qui fournissent plus de la moitié des effectifs de l'hôtel.
Celui-ci verse de son côté une partie de son chiffre d'affaires annuel à une autre association française de solidarité internationale, AMADA, qui s'est associée au projet.
L'aventure continue, comme l'explique Tsiravay, le chef de village de Belamoty : 40 habitants, tous de la même famille.
Rencontre avec Tsiravay, coordinateur du projet ADTIA à Marunja, sur l'île de Madagascar.
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©France 3 Centre-Val de Loire
Toutes les activités proposées sont aussi sous la responsabilité des villageois.
Tsiravay, très fier de participer à cette aventure emblématique, m'emmène sur son boutre, la pirogue des pêcheurs, pour remonter la rivière Morira.
Nous allons à la rencontre des habitants d'un village qui produisent pour la cuisine de l'écolodge, une activité qui fait vivre les familles