Manifestations : la mobilisaiton ne faiblit pas en Centre- Val de Loire

Cette nouvelle journée de grève nationale vient s'ajouter aux nombreux mouvements apparus partout en France depuis plus d'un mois. En Centre-Val de Loire, la colère reste intacte.

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Cheminots, étudiants, lycéens, retraités, personnel soignant, CGT, CFDT et autres syndicats... Hommes ou femmes, jeunes ou vieux, salariés du public ou du privé, syndiqués ou pas, plus de 4000 manifestants sont descendus dans les rues de Tours ce jeudi 19 avril.

Depuis plus d'un mois, les mouvements se multiplient dans la région. Des manifestations aux raisons diverses. Pêle-mêle : le programme "Action publique 2022" qui prévoit la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires, la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG), la limitation de vitesse à 80 km/h, l'abandon du Parcoursup...

Chacun défend certes les causes qu'il estime nobles, mais derrière toutes ses luttes apparaît la même colère, celle engendrée par la politique globale du gouvernement.

15 mars : des milliers de retraités manifestent dans toute la région 

Alors que le Président de la République, Emmanuel Macron est en visite en Touraine et affirme "ne pas sentir de colère dans le pays", des milliers de retraités décident de battre le pavé pour contester la hausse de la CSG.  Durant de son déplacement, Emmanuel Macron est interpellé à Tours par plusieurs d'entre eux : "On n'est pas contents" ou encore "On nous a vraiment pompés et on a travaillé toute notre vie". 
 


22 mars : le Centre-Val de Loire répond à l'appel à faire grève des syndicats

Le 22 mars, sept des neuf syndicats de la fonction publique (CGT, FO, FSU, Solidaires, CFTC, CFE-CGC et FA-FP) appel à faire grève. En débouche de nombreuses manifestations dans toute la région, dont trois dans le Loiret : à Orléans, Montargis et Pithiviers. Plus de 4000 personnes au total.

Enseignants, personnel hospitaliers, agents SNCF s'unissent. A l'origine de ce cri : le gel du point d'indice et l'abrogation du jour de carence, le "malaise" présent dans les hôpitaux publiques ou encore le plan de réforme "Action publique 2022" souhaité par le gouvernement qui prévoit la suppressions de 120.000 postes de fonctionnaires.

Selon l'inspection académique, 10% des fonctionnaire de l'enseignement publique ont été en grève. Les syndicats eux avaient annoncé plutôt 30%.



4 avril 2018 : blocage de la faculté des Tanneurs à Tours

A partir du mois d'avril, plusieurs campus français sont bloqués. Parmi eux, les campus de lettre d'Orléans et la faculté des Tanneurs, à Tours. La raison ? Le projet de loi Vidal. Un projet qui instaurerait selon certains étudiants une sélection à l'entrée des universités, remettant en cause l'accès à tous les bacheliers à l'enseignement supérieur.


12 et 13 avril : blocage de 4 lycées tourangeaux et des centaines de lycéens dehors 

Une semaine plus tard, les 12 et 13 avril, ce sont justement les futurs bacheliers qui entrent en scène. Plusieurs centaines de lycéens tourangeaux décident de bloquer quatre établissements de la ville et descendent dans les rues du centre-ville pour exprimer leur mécontentement.


14 avril : la grogne des motards

Emmanuel Macron assure avoir un projet pour le pays et la limitation de vitesse à 80 km/h en fait partie. Une mesure qui est loin de faire l'unanimité. Le 14 avril, 2000 motos à Orléans et 350 à Bourges font entendre leur voix. La Fédération Française des Motards en Colère réussi sa mobilisation en région Centre Val de Loire. Des automobilistes se joignent au mouvement. 


18 avril : 7e jour de grève de la SNCF, les gares quasi à l'arrêt

Durant cette 7e journée de grève, le trafic est de nouveau fortement perturbé. Notamment, la gare de Tours, qui tourne quasiment à l'arrêt : seuls 2/5 des trains sont assurés entre Tours et Orléans et 5/12 des trains entre Orléans et Tours. Sur la ligne Chartres-Voves, aucun train ne circule.

Si certains usagers compatissent et comprennent la démarche des grévistes SNCF, d'autres s'insurgent. Ce n'est pas tant la raison intrinsèque de la grève qui fâche mais le modus operandi adopté.
 


Ainsi, après plusieurs semaines mouvementées par les manifestations, la mobilisation persiste et les manifestants semblent n'avoir rien perdu de leur détermination à faire entendre leur voix. Autre constat, au fil des actions, les différentes entités grévistes semblent se rapprocher pour exprimer un ras-le-bol général. 

Face à ce grondement, le président de la République rétorque "l'avenir du pays, c'est chacun d'entre nous qui le fera" et qu' "en France, on regarde le centime qu'on perd et jamais celui qu'on gagne". Il explique qu'il n'accepte pas d'entendre "les gens qui bossent dire que c'est dur" et assure qu'au final "chacun prendra sa part".
 

 

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