A l'appel de l'intersyndicale, l'hôpital public est en grève, et manifeste à Paris et dans d'autres grandes villes de France.
Il faut sauver l'hôpital public. C'est le mot d'ordre directeur de la très large mobilisation qui rassemble les personnels hospitaliers ce jeudi 14 novembre, à l'appel d'un très grand nombre de syndicats (dont la CGT, FO et la CFDT).
Une manifestation de grande ampleur est attendue à Paris pour dénoncer le manque de moyens alloués par l'Etat à l'hôpital public. Pour rappel, la grève des urgences, démarrée en mars dernier, a encore rassemblé 268 services dans toute la France lundi 11 novembre.
Les grévistes partent à Paris
En Centre-Val de Loire, plusieurs services ont manifesté leur intention de grossir les rangs parisiens. C'est notamment le cas du personnel des hôpitaux d'Orléans, de Chartres, de Bourges ou encore de Vierzon, qui se sont rendus ce matin dans la capitale.
Des manifestations sont cependant annoncées dans la région, comme à Tours à 15h, et rassemblera des services en grève depuis déjà plusieurs mois comme le Samu, la néonatalogie du CHRU et les urgences pédiatriques de l'hôpital Clocheville. La manifestation comptera aussi dans ses rangs des étudiants de l'école de médecine de la ville.
D'autres évènements dans la région
De son côté, le collectif Cpasdemainlaveille organise un "banquet des assassins des hôpitaux publics et de la maternité du Blanc" à 12h30. Une "action symbolique, cynique et politiquement incorrecte" selon le collectif. Celui-ci déplore "la réduction des moyens publics de la santé" à l'origine de la fermeture de la maternité en octobre 2018. Toujours dans l'Indre, une manifestation se tient à Châteauroux depuis 11h.Dans le Loir-et-Cher, la CGT a appelé à la grève sans manifester. Le syndicat prévoit toutefois une journée d'action devant la faculté de médecine à Tours contre le plan régional de santé le 26 novembre.