La mobilisation contre la réforme des retraites fluctue de nouveau ce samedi 11 mars en Centre-Val de Loire. Après avoir décliné en février puis atteint des records le 7 mars dernier, c'est une nouvelle baisse du nombre de manifestants qui caractérise ce 7e acte dans la région.
Si la mobilisation est bien en baisse dans toute la région, le nombre de manifestants reste important. En Centre-Val de Loire, les deux plus gros cortèges étaient organisés à Orléans et Tours mais les manifestations se sont poursuivies dans d'autres communes.
À Orléans, le cortège s'est traditionnellement élancé du parvis de la cathédrale et s'est achevé presque deux heures plus tard. On dénombre 3500 manifestants selon la police, 15 000 selon la CGT. Bien loin des 11 500 comptabilisés le 7 mars par la préfecture et des 30 000 annoncés le même jour par la CGT.
À Tours aussi, les opposants au projet étaient moins nombreux à battre le pavé. Entre 3500 et 4000 à peine contre 11 500 mardi lors de l'édition précédente. Pourtant, la détermination ne semble pas écornée, même si l'espoir de voir le Gouvernement reculer s'éloigne petit à petit. Dans les rangs des syndicats, on espère voir la rue se soulever. "Quoi qu'il arrive, on ira jusqu'au bout. On sera dans la rue. Et je pense que le mouvement risque de s'amplifier fortement si le gouvernement persiste", assure la secrétaire générale UNSA 37, Florence Ribay.
Dans le Cher aussi, malgré quatre rassemblements organisés à Bourges, Vierzon, Saint-Amand-Montrond et La Guerche-sur-l'Aubois, le nombre de manifestants était moindre. 3385 selon la police et 5365 selon les syndicats. Bien en deçà là encore des chiffres de mardi dernier (entre 10 000 et 22 000).
Dans le Loir-et-Cher, Blois, Vendôme et Romorantin ont vu défiler du monde dans leurs rues. Au total, 4200 personnes environs se sont rassemblées ce samedi. Bien loin des chiffres de mardi dernier puisque, rien qu'à Blois, elles étaient entre 11 et 15 000 à battre le pavé.
Un nouveau temps fort est prévu le mercredi 15 mars, date à laquelle le projet de loi doit passer devant la commission mixte paritaire (CMP) en vue de son adoption. Plusieurs rassemblements sont déjà prévus à Orléans, Tours et Bourges.