Plus de 800 amateurs de détection de métaux se sont retrouvés sur un terrain de 100 hectares tout le week-end entre le Loiret et le Loir-et-Cher. Curiosité, plaisir de la découverte et même conviction écologique, les participants expliquent leurs goûts pour ce loisir controversé.
Un casque sur les oreilles, un détecteur de métaux dans une main, une bêche dans l'autre, et vous avez l'aperçu de la panoplie du chercheur de métaux. Ce week-end, ces 800 amateurs de détection avaient pour terrain de jeu, un champ de 100 hectares.
Retrouver le maximum de pièces enfouies sous terre
Le but est simple, retrouver 5000 pièces de métal enfouies sous terre par l'organisateur. "On ne sait pas vraiment ce que l'on cherche, mais c'est une passion de chercher, de se documenter sur ce que l'on a trouvé", analyse Mariau. Le plaisir de la découverte et la curiosité rassemblent donc plus de 800 personnes cette année.
Une dépollution des sols
D'autres viennent aussi pour d'autres raisons. "On pourrait croire que l'on trouve énormément de choses, mais en général, avant de trouver un petit truc, c'est énormément de dépollution", estime une première participante. "On retire beaucoup d'énormes déchets du sol. Le but premier, c'est de retirer ses déchets, de les mettre à la ferraille, bien les jeter et les recycler pour certains. Cela fait du propre pour notre planète", raconte un autre amateur.
Cette détection de loisir est seulement autorisée jusqu'à 20 centimètres de profondeur. Au-delà de cette limite, les pièces peuvent intéresser les historiens. Avec l'accord des agriculteurs, ces terrains de jeux trouvent leurs places dans leurs champs. "Cette discipline est pratiquée par 200 000 personnes en France et c'est un loisir. On trouve des choses au hasard et si jamais on trouve quelque chose qui n'est pas un jeton, je l'identifie et si c'est un objet d'avant 1875 je le déclare", explique David Cuisinier, l'organisateur de l'évènement.
Avec Floriane Padoan