Chercher et trouver un stage en entreprise peut s'avérer complexe pour les lycéens de seconde qui doivent effectuer en juin un stage obligatoire. Pour faciliter la chasse aux stages, une plateforme collectant les propositions des entreprises, associations ou collectivités ouvre ce mercredi.
On connaissait le stage obligatoire de 3e, il faudra désormais s'habituer à celui de seconde. En juin prochain, 500.000 élèves devront s'y plier, mais la capacité d'accueil des entreprises reste au centre des interrogations alors que les 3e effectuent déjà cinq jours de stage dans les années. Pour répondre à la difficulté, le ministère de l'Éducation nationale annonce ouvrir une plateforme.
"Chaque entreprise, association, collectivité locale, administration de l'État, hôpital, peut offrir un ou plusieurs stages en fonction de ses métiers et de sa taille, sur l'espace dédié +1jeune1solution+ qui leur est ouverte" depuis 14H00 ce mercredi, indique le ministère dans un communiqué.
"Cette plateforme permettra ensuite aux élèves de rechercher le stage qui leur convient, à partir du 25 mars", selon la même source.
Stage obligatoire du 17 au 28 juin 2024
Sont concernés par ces nouveaux stages obligatoires en fin de seconde tous les lycéens de seconde générale et technologique, scolarisés dans les établissements publics et privés. Annoncé en septembre, ce nouveau stage d'observation, qui doit compléter celui des classes de 3e, devra s'effectuer du 17 au 28 juin 2024 en entreprise, dans une association ou un service public.
Vecteur essentiel de la découverte des métiers, ce stage s'inscrit dans le cadre du parcours individuel, d'information, d'orientation et de découverte du monde économique et professionnel appelé +parcours Avenir+.
rappelle le Ministère de l'EducationCommuniqué
En novembre, 200.000 offres étaient disponibles sur les 500.000 stages à pourvoir, avaient indiqué le ministre de l'Éducation nationale d'alors Gabriel Attal et de l'Économie Bruno Le Maire, lors du lancement de l'opération "Mon stage de seconde" en Seine-Saint-Denis."Il y a 500.000 stages à pourvoir. Donc, il faut qu'il y ait 500.000 propositions. Il ne s'agit pas d'en avoir la moitié", avait insisté Bruno Le Maire auprès des chefs d'entreprises.