France 3 Centre-Val de Loire se mobilise avec France Bleu pour vous faire vivre la campagne des élections départementales 2021. Retour sur les temps forts du débat du Loir-et-Cher, diffusé lundi 14 juin et présenté par Franck Leroy et Antoine Denechere. 

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A moins d'une semaine du premier tour, France 3 Centre-Val de Loire a donné la parole à quatre candidats aux élections départementales du Loir-et-Cher, tous issus de différents cantons.

  • Michel Chassier, candidat du Rassemblement National à Montrichard Val de Cher. 
  • Michel Contour, le candidat divers gauche (DVG) représentait le canton de Vineuil.
  • Guillaume Peltier, candidat de l'Union du centre et de la droite, se présente dans le canton de Chambord. 
  • François Thiollet, à la tête de la liste "Loir-et-Cher en commun", soutenu par Europe Ecologie les Verts dans le canton de Veuzain-sur-Loire.

Lors de ce débat, ils ont chacun pu revenir sur les thématiques principales propres au Loir-et-Cher, comme le système de santé, l'agriculture ou encore le tourisme. Récapitulatif d'un débat relativement calme, pimenté par les quelques accrochages entre notre présentateur Franck Leroy et le candidat soutenu par Europe Ecologie les Verts, François Thiollet. A plusieurs reprises, ce professeur d'histoire géographie s'est montré en désaccord avec les autres candidats.

Attribution des aides sociales ...

Le Loir-et-Cher fait partie de ces départements, majoritairement rural, où la population vieillit depuis une dizaine d'années. En témoigne le montant accordé par le département à l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA) : 40 millions d'euros chaque année. D'ici dix ans, il pourrait s'élever à 56 millions. A la question "L'état devrait-il en reprendre une plus large part ?", le candidat EELV estime que "l'état doit venir en aide aux départements" tandis que Michel Contour (DVG), Michel Chassier (RN) et Guillaume Peltier (Union du centre et de la droite) sont unanimes : "Les politiques sociales doivent s'appuyer sur la proximité du conseil départemental. Ce lien social est entretenu par nos élus et nos associations" déclarait le vice-président délégué des Républicains.

Autre aide sociale évoquée : le RSA. "Aujourd'hui, le RSA c'est 7 200 allocataires. Ça doit rester un revenu de subsistance et non une ambition" constatait Michel Contour (DVG). Afin de relancer l'emploi après les ravages causés par la crise sanitaire, le candidat désire donc développer davantage les missions locales. Le candidat du Rassemblement National aimerait intervenir sur les conditions d'attribution de cette aide. Dans une toute autre dynamique, François Thiollet (EELV) promouvoit le droit au RSA dès l'âge de 18 ans, contre 25 ans actuellement.

... Et lutte contre la désertification médicale

Enfin, lorsqu'ils sont interrogés sur la désertification médicale que connait le Loir-et-Cher, et plus largement la région Centre-Val de Loire, Guillaume Peltier promet "l'embauche de 150 médecins salariés répartis dans les territoires les plus mal dotés". Une mesure difficile à mettre en place d'après le candidat Rassemblement National, car "il s'agit d'une compétence partagée entre l'ARS, la région et le département et on a du mal à travailler ensemble sur cette thématique. On ne trouve pas forcément des médecins".

Le candidat EELV veut quant à lui continuer de développer le dispositif PAÏS, mis en place par le département en mai 2020 afin d'attirer les médecins pour maintenir une offre médicale et limiter le recours aux urgences. "Ce que peut faire le département, c'est un meilleur travail pour alléger le travail des médecins. Il faut leur garantir qu'ils ne feront pas 8h-23h tous les jours". 

Un petit territoire rural implique de grandes circulations

Dans ce département, 50% de la population vit sur trois zones urbaines, à savoir Blois, Vendôme et Romorantin. Ce chiffre fait donc de lui un territoire très rural. Alors vaut-il mieux cultiver cette spécificité ou créer d'autres pôles de convergence ?

Le candidat DVG Michel Contour estime "qu'avec l'explosion du télétravail, des gens viennent dans nos campagnes car ils sont à seulement 1h30 de Paris". "Ce passage de l'urbain vers la campagne qui se désertifiait, il faut le maintenir". Et Guillaume Peltier s'est aussi saisi de cet enjeu, puisqu'il souhaite "maintenir les commerces et les brigades de gendarmerie pour les prochaines générations" dans ces territoires. Pour le candidat RN, il faut aussi "recréer de l'activité dans la ruralité, grâce à l'artisanat, les écoles ou encore les commerces"

Autre circulation abordée : celle des poids lourds, notamment sur l'A85. Etant seulement de passage, ces derniers ne sont donc pas vecteurs d'économie locale, mais ils font aussi craindre pour la sécurité des habitants. Pour le candidat EEVL, il faut réduire le nombre de camions. "La vérité, c'est que les gens veulent se déplacer et veulent moins de bagnoles. A chaque fois on va taper dans les espaces agricoles". Une volonté déconnectée avec le réalité du territoire, où "prendre la voiture est une obligation. On n'a pas le RER et le métro" a souligné Guillaume Peltier, candidat LR.

Favoriser un tourisme local plutôt qu'international ? 

En Loir-et-Cher, le tourisme représente chaque année un bénéfice allant de 170 à 200 millions d'euros. Après une année quasi blanche en raison de la crise sanitaire, cette thématique s'est imposée comme évidente dans ces élections départementales. Qui plus est, les français ont aussi appris à voyager et à profiter de leurs vacances tout en restant sur le territoire. Les candidats s'interrogent sur l'organisation du tourisme de demain dans ce territoire "coincé entre Tours et Orléans" comme le disait Michel Contour lors du débat. 

A ce sujet, le candidat EELV a déclaré "si on est élu, on va arrêter de subventionner l'agence d'attractivité". Cette dernière, dont l'Union du centre et de la droite et le Rassemblement National saluaient ce soir la réussite, a pour objectif de séduire de potentiels nouveaux arrivants dans le département, en misant sur la fierté de ses habitants, l'amélioration de la qualité de vie et le recrutement. "Il faut arrêter d'avoir de grandes visions avec l'envie de faire venir des touristes de la planète entière. Ce tourisme coûte cher et détruit la planète. Les gens ont découvert que l'on peut voir des choses à seulement dix kilomètres de chez soi" a affirmé le candidat écologiste. 

 

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