Une proposition de loi relative à l'exposition aux ondes électromagnétiques sera étudiée la semaine prochaine à l'Assemblée nationale. A Tours, certains principes détaillés du texte s'appliquent déjà, notamment concernant les implantations des antennes-relais.
Se basant sur le principe de précaution, le projet de loi présenté par la députée EELV Laurence Abeille vise à limiter l'exposition du public aux ondes électromagnétiques. Il prévoit notamment "des obligations de concertation et de transparence en matière d’installation des équipements radioélectriques". Un principe en vigueur à Tours où les implantations des antennes-relais, qui se multiplient depuis l'arrivée de la 4G, font l'objet d'une concertation entre la population et les opérateurs de téléphonie mobile. "Cette façon de faire permet d'installer des antennes-relais de façon raisonnée et raisonnable. Elle donne la possibilité de vérifier régulièrement que l'exposition aux ondes n'est pas supérieure aux seuils de tolérance" explique Laurence Abeille.
Ces radiofréquences sont classées par l'Organisation Mondiale de la Santé comme des cancérigènes possibles. Selon l'association Robin des Toits, il existe des solutions pour réduire de façon draconienne l'exposition des populations aux antennes-relais. "Mais elles sont toujours moins rentables pour les opérateurs" avance Etienne Cendrier, porte parole de l'association.
►vidéo: réduction des ondes électromagnétiques. L'exemple de Tours
Consommer le Wi-Fi avec modération
Le projet de loi présenté par Laurence Abeille préconise de consommer le WI-FI avec parcimonie. Une sobriété qui doit être rendue possible en permettant aux usagers de "désactiver simplement le wifi des box internet " ou encore "en informant de la présence de wifi dans les lieux publics qui en sont équipés".
Pour protéger les enfants de moins de six ans, le texte interdit par ailleurs d'installer le Wi-Fi dans les écoles et les crèches ou dans tous les établissements d'accueil.