Jusqu'à présent, seuls les cracks et les surdoués en sciences, maths ou physique se risquaient au concours d'entrée à la Faculté de médecine à cause du couperet : le numerus clausus. Grâce à la PACES, une passerelle est jetée.
Un pont entre deux rives
La PACES est une Première Année Commune aux Etudes de Santé. Expérimentée à Tours depuis trois ans, elle compte environ 70 étudiants encadrés par des tuteurs qui leur mettent le pied à l'étrier afin qu'ils adoptent le bon ryhme de travail, les réflexes et les automatismes.A Orléans, une vingtaine d'étudiants inscrits dans ce cursus aménagé, suivent des cours au Colleguim de Sciences et Techniques. Des étudiants qui au départ n'ont pas la bosse des sciences mais qui sont bien décidés, grâce à un travail acharné de grimper les marches qui les séparent de la faculté de médecine, de pharmacie, d'otonlogie ou encore, des études pour devenir sage-femme. La PACES est donc une voie alternative, une passerelle entre deux rives.
©F3CVDL
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La PACES mode d'emploi
Un peu précipitamment, des médias locaux ont affirmé à travers leurs colonnes que la Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche serait favorable à la création d'une antenne de la PACES de Tours à Orléans dès 2018. Une rumeur infondée selon le Doyen de la Faculté de médecine de Tours, Patrice Diot qui rappelle que la PACES est un outil destiné à promouvour l'élargissement des origines sociales et géographiques des étudiants, qu'il s'agit d' un instrument de diversification des modalités d'entrée dans des formations dites élitistes. Le Doyen de la Faculté de Médecine de Tours oppose enfin un démenti cinglant et catégorique sur la prétendue ouveture d'une antenne PACES à Orléans. Il s'est livré avec force au micro de Théophile MBAKA et de Francis SIMOES.
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