Les Jeux Olympiques de 2020 vous paraissent certainement bien loin, mais les sportifs y pensent déjà. Frustrée de ne pas avoir participé aux Jeux de Rio, la Blésoise Anaïs Michel mise tout sur Tokyo. Sa préparation a commencé on ne peut mieux, avec un titre européen.
Moins de 48kg sur la balance, 180 kg soulevés sur l'ensemble de la compétition, une joie immense pour la sociétaire de l'AAJ Blois, médaille d'argent à l'arraché, médaille d'or à l'épaulé-jeté, et donc médaille d'or au classement général. Trois médailles à savourer entre amis et supporters. Une réception a été organisée en son honneur à l'hôtel de ville de Blois.
Objectif Tokyo 2020
Anaïs est une belle vitrine pour l'haltérophilie qui a toujours du mal à exister. Ce titre européen est déjà une belle récompense après les frustrations des places d'honneur, et surtout ces médailles récupérées sur tapis vert après l'éviction des tricheuses. Pour la championne, en progression constante, c'est un nouveau départ, qui, elle l'espère, la mènera tout droit vers les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Lenny Chevaux, son entraineur depuis de longues années, croit beaucoup en son potentiel :
L'objectif maintenant va être de rentrer dans le top 8 ou le top 10 mondial, pour aller chercher ces médailles, qui, j'en suis sûr, sont accessibles.
Après les championnats de France qu'elle disputera le 10 juin à Mont-de-Marsan, dans les Landes, Anaïs Michel se concentrera sur les championnats du monde en décembre. Des bases solides, un mental d'acier, très bien entourée, elle peut s'engager sereinement dans sa quête olympique. Elle pose ses premiers jalons, avec ce titre européen, ça ne pouvait pas mieux commencer.